Condamné à un mois de prison ferme ce jeudi pour son coup de tête assené à Thiago Motta lors du match PSG-SC Bastia en août dernier, Brandao a toutefois écopé d’une sanction bien trop lourde selon Pierre Ménès.
Le verdict est tombé ce jeudi pour Brandao : l’attaquant brésilien du SC Bastia, qui n’avait pas hésité à frapper Thiago Motta d’un coup de boule prémédité en août dernier au Parc des Princes, a finalement écopé d’un mois de prison ferme. Pierre Ménès, qui fait pourtant partie des fidèles détracteurs de l’ancien buteur de l’ASSE, n’a pas dissimulé son désaccord à ce sujet.
« C’EST DÉMESURÉ »
« Autant je pense que Brandao mérite une lourde sanction sportive autant un mois de prison ferme c'est démesuré », a lancé Pierre Ménès sur son compte Twitter, juste après que la décision de justice ait été rendue publique. À noter toutefois que, selon Le Parisien, cette peine de prison sera transformée en travaux d'intérêt général pour l’attaquant du SC Bastia.
« JE REGRETTE MON GESTE »
Interrogé au micro de Canal + dimanche dernier, Brandao avait présenté ses excuses au joueur du PSG pour son geste : « J’ai voulu attendre avant de parce que j’ai gardé mes explications pour la LFP et la justice, maintenant je veux m’expliquer devant tout le monde. Parce que je l’ai dit à la ligue et la justice. J’ai été insulté pendant tout le match. Je n’ai pas envie de répéter ses propos (ceux de Motta), parce que je l’ai dit à la Ligue et à la justice. Ce sont des mots très durs. C’est très blessant pour moi et pour ma famille. Pourquoi l’avoir attendu dans le couloir ? Je ne l’ai pas attendu pour le frapper. Mon geste n’était pas prémédité, je voulais seulement parler avec lui pour qu’on se calme. Pourquoi avoir fui après ce geste ? Je ne voulais pas me battre avec lui. J’ai été dépassé par mon geste et je suis parti. Je regrette mon geste. J’ai regretté tout de suite. Et maintenant je veux présenter mes excuses ».
Autant je pense que Brandao mérite une lourde sanction sportive autant un mois de prison ferme c'est démesuré
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 27 Novembre 2014