Malgré son transfert à Bordeaux cet été, Benoît Costil à bien conscience qu'il sera désormais difficile de prendre la place d'Alphonse Areola en équipe de France.
À moins d'un an de la Coupe du monde, la liste des 23 chanceux qui iront en Russie avec les Bleus est encore moins d'être définie, mais les trois gardiens semblent toutefois être déjà connus. Hugo Lloris, Steve Mandanda et Alphonse Areola seront les trois élus. Benoît Costil risque donc de rester sur la touche alors même qu'il a longtemps fait partie du groupe de Didier Deschamps. Mais le retour de Steve Mandanda à l'OM et le choix d'Unai Emery de faire d'Alphonse Areola son numéro 1, semblent sceller le sort du portier des Girondins de Bordeaux. Mais ce dernier, qui a conscience de sa situation, reste beau joueur.
« Alphonse joue et je suis ravi pour lui »
« Je vais être très honnête avec ça. Je sais qu'il a fallu des circonstances pour que j'honore ma première sélection (face à la Côte d'Ivoire, 0-0, le 15 novembre 2016), je sais aussi pourquoi j'ai parfois été appelé. Malgré tout, c'était mérité, on ne prend jamais personne pour faire plaisir, même le troisième gardien. Si aujourd'hui je n'y suis pas, c'est que je ne fais pas partie des trois meilleurs. Retrouver les Bleus ? Rien n'est impossible mais ça va être très compliqué. Je vais même aller plus loin : Alphonse joue et je suis ravi pour lui. Pareil pour Steve (Mandanda) qui est débarrassé de ses pépins physiques. Comment voulez-vous que je leur souhaite du mal ? Pour rien au monde, je ne leur souhaiterais un souci pour pouvoir, moi, avoir une chance de faire la Coupe du monde », confie-t-il dans les colonnes de L'Équipe.