Alors qu’il ne cesse de faire parler de lui depuis ses propos sur la France et l’arbitrage à Bordeaux, Zlatan Ibrahimovic au centre de l’attention médiatique. Une polémique qui commence sérieusement à agacer Laurent Blanc.
« Je ne sais même pas s'il y avait des critiques. Je n'ai pas été perturbé par la tempête médiatique. Ce sont les médias qui se sont enflammés. Moi, je travaille dur tous les jours pour obtenir des résultats. Ce qui a été dit a été dit et ce qui a été fait a été fait », expliquait Zlatan Ibrahimovic vendredi soir, après avoir inscrit un triplé retentissant avec le PSG face à Lorient (3-1). De son côté, Laurent Blanc a également fait part de son agacement autour de ce malaise en conférence de presse.
« IL A AUSSI LE DROIT À UN PEU D’INTIMITÉ »
L’entraîneur du PSG, interrogé après la rencontre, est monté au créneau sur le cas Zlatan Ibrahimovic : « Vous en faites tellement des images sur Ibra... Vous avez une caméra carrément sur lui... Vous allez bientôt commenter tous ses faits et gestes... C’est fatigant quoi, c’est fatigant... Sincèrement, si on vous faisait ça à vous, vous ne supporteriez pas la moitié. C’est fou... Alors, oui, vous allez me dire qu’Ibra est un personnage public, mais ça n’explique pas tout. Un personnage public a aussi le droit à un peu d’intimité. Mais ça, vous n’arrivez pas à le comprendre... ».
LE MALAISE LAVEZZI
Laurent Blanc a également fait le point sur les performances très décevantes d’Ezequiel Lavezzi avec le PSG : « Je n’ai pas d’explication. Vous pensez bien que si j’avais une explication, je ne vous la réserverai pas à vous. J’en discute beaucoup avec Pocho, mais ce n’est pas le seul à se procurer des occasions et à ne pas marquer. Ce soir, il n’y a pas que Lavezzi qui n’a pas fait le geste juste. (...) Cela fait pas mal de temps que l’on se procure beaucoup d’occasions contre Monaco, Lyon, Chelsea... On ne peut pas toujours dire que c’est le gardien qui fait des supers matches, même si ça peut être la vérité. (...) On va terminer sur une note positive pour se dire qu’on a gardé nos buts pour le mois d’avril. On en aura besoin à ce moment-là ».