PSG : «En 2017, le PSG est entré dans l'histoire mais du mauvais côté...»
Guillaume Maillard

Alors qu'Unai Emery pourrait faire ses valises en fin de saison, Dominique Séverac n'a pas mâché ses mots concernant l'entraîneur espagnol.

Le PSG n'aura donc pas traversé une saison facile. Alors que le club parisien ne devrait pas remporter le titre de champion de France, il s'est également humilié en Ligue des Champions en encaissant cette désormais fameuse remuntada à Barcelone... Toutefois, la victoire en Coupe de la Ligue et celle possible en Coupe de France pourraient atténuer la douleur de supporters. Et celle d'Unai Emery ? Pour Dominique Séverac, l'entraîneur espagnol est en tout cas le responsable de cet échec.

« La saison du PSG restera ratée quand bien même il décrocherait la Coupe de France le 27 mai face à Anger »

« La saison du PSG restera ratée quand bien même il décrocherait la Coupe de France le 27 mai face à Angers. Derrière un Monaco bientôt incontestable champion, cette deuxième place frôle l'accident industriel. Comment, sur 38 journées, une telle équipe avec de si grands joueurs peut-elle finir derrière Glik, Jemerson, Sidibé, Bakayoko ou Subasic ? La faute au manque de jeu parisien. Sur l'ensemble du championnat, on n'a pas eu notre compte. Lors des matchs phares, Paris a été broyé à Monaco et Nice sur le même score (3-1), fade au retour contre le futur champion (1-1) et magnifique seulement une période contre Nice au Parc après avoir été mené 2-0 (2-2 au final). En Ligue des champions, le PSG a été quelconque contre Bâle et Ludogorets et pas assez bon pour battre deux fois Arsenal. Le club de la capitale n'a pas progressé avec Unai Emery comme entraîneur et c'est encore avec lui qu'aucun joueur ne s'est vraiment bonifié. Ni Trapp, ni Aurier, ni Kurzawa, ni Thiago Silva, ni Marquinhos, ni Rabiot, ni Matuidi, ni Di Maria n'ont franchi un palier. A son éventuel crédit : Kimpembe s'est révélé, Lucas a gagné un chouïa de maturité et Cavani a été exceptionnel. Mais est-ce dû au Basque ou à son repositionnement dans l'axe ? Finalement, la victoire du PSG face à Barcelone au match aller (4-0) reste un ovni dans sa saison. Cette performance sublime sort de nulle part et n'a pas connu de suite. Il n'est fondateur de rien. . Avant et après Barcelone, l'équipe n'a pas pas maîtrisé un match, n'a pas ébloui. Même samedi face à Bastia (5-0), dernier de Ligue 1, l'entame a été pénible. Ce cru 2016-2017 du PSG ne laissera aucun souvenir particulier, si ce n'est celui de sa déroute, mentale au Camp Nou. En 2017, le PSG est entré dans l'histoire mais du mauvais côté », écrit le journaliste du Parisien.

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