Après le nouveau quadruplé du PSG sur la scène nationale, Laurent Blanc a été égratigné par plusieurs joueurs et observateurs.
Fragilisé par l'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions par Manchester City, Laurent Blanc a finalement été conforté par Nasser Al-Khelaïfi. Mais tout n'est pas rose autour de l'ancien sélectionneur des Bleus. « Au PSG, Laurent Blanc devrait expliquer publiquement ce qu’il veut et demande aux joueurs », a notamment lancé Thiago Motta. En fin de contrat, Grégory Van der Wiel s'est lâché un peu plus : « On ne communiquait pas vraiment. Même pas du tout. Je suppose qu'il n'aime pas parler aux joueurs. Il ne m'a jamais expliqué pourquoi j'étais devenu le 2e ou le 3e latéral dans son esprit. Peut-être aurais-je pu comprendre son raisonnement ».
Blanc n'est pas épargné
Dans les colonnes de L'Equipe, Zdenek Zeman, ancien entraîneur de Marco Verratti, a pointé du doigt l'organisation de Blanc : « Il (Verratti, ndlr) doit avoir l’équipe en main, parce qu’il réussit à dicter les temps de jeu, à organiser. Là, vu sa place sur le terrain et celle de Thiago Motta, qui n’est pas vraiment un "regista", on ne fait s’exprimer aucun des deux à son maximum ». Enfin, ces derniers jours, Daniel Riolo en a remis une couche, pointant du doigt le parcours du technicien : « Gestion de l’après Knysna en forme de foutage de gueule, affaire des quotas, et Euro 2012, c’était effectivement bien pourri. Et là question. Combien de temps Blanc va « manger » sur son titre à Bordeaux ? Non parce que derrière, c’est juste le néant bien dissimulé. »