Jean-Michel Aulas, hier soir après la rencontre, était furieux au sujet de l’arbitrage de M. Fautrel. Mais plus que ça, l’hypothèse d’un complot est bien sous-entendue.
Jean-Michel Aulas, à l’image de Rémi Garde qui, au coup de sifflet final de Lyon-PSG, s’en est pris à l’arbitre pour les quatre minutes de temps additionnel qu’il estime inexplicable, n’a pas été tendre avec M. Fautrel. Après la rencontre, devant les journalistes, Aulas a pris la parole pour s’indigner contre l’arbitrage. « Je voulais exprimer mon indignation sur la manière dont ce match a été arbitré. Toutes les actions litigieuses ont toujours été dans le même sens. J'ai essayé d'avoir du recul, mais il y a eu des incidents en première et en deuxième période. Comment peut-on siffler quatre minutes d'arrêt de jeu ? Il faudra qu'on m'explique, c'est impossible... »
Un PSG favorisé ?
Un Jean-Michel Aulas déçu de l’arbitrage du jour, donc, mais pas seulement, en effet, on devine dans les propos du président lyonnais une pointe d’amertume quant au traitement réservé au PSG. De la à évoquer la théorie du complot, il n’y a qu’un pas. « Je suis un président déçu et malheureux de cautionner -sur un certain nombre d'initiatives où l'orgueil est mal placé- des décisions pareilles. (…) Le spectacle doit être objectif et il ne l'a pas été. (…) Je ne sais pas pourquoi et je ne sais pas s'il y a des intérêts qui dépassent le cadre du football à court terme. Mais c'est dommage. » Aulas évoque-t-il un côté malsain dans les connexions PSG-Qatar-Al Jazeera-Ligue de football ? Si ce n’est pas ça, ça y ressemble…