Pendant que les Parisiens préparent leur première apparition dans l’édition 2012-2013 de la Ligue 1, deux de leurs futurs coéquipiers disputaient une finale de Jeux Olympiques avec le Brésil, rien que ça. L’occasion de jauger leur état de forme.
On sait ce que les dirigeants parisiens et Carlo Ancelotti faisaient cet après-midi. Ils étaient devant leur téléviseur, pour regarder deux des dernières recrues du club, Thiago Silva et Lucas Moura. Les deux brésiliens représentaient leur pays en finale du tournoi olympique de football, dans le sublime écrin londonien de Wembley. Avec deux statuts différents. Un de patron défensif pour l’ancien défenseur du Milan AC. Un autre de remplaçant de luxe pour le milieu offensif. Bref, un duo à près de 90 millions d’euros. Le match début très mal pour les Brésiliens, qui encaissent un but dès les premières secondes de jeu, sur une erreur de relance de Rafael. Thiago Silva, trop loin de l’action, ne peut rien faire. La suite est très tranquille pour le nouveau parisien. Le Mexique recule, et la défense auriverde n’est pratiquement pas en danger. Et les rares fois où les petits bonhommes vers se sont aventurés près de la surface, ils ont été très bien reçus par le choix numéro un de Carlo Ancelotti.
Une prestation très propre
Cet homme est tout simplement capable de tout. Il peut subtiliser un ballon en finesse, ou arriver à deux cents à l’heure pour tacler son adversaire. Il a fait les deux face au Mexique, se permettant de contrôler de la poitrine des passes en profondeur ou de se jeter dans les pieds adverses. Balle au pied, le Brésilien se montre également très à l’aise. On l’a souvent vu cet après-midi sauter le premier rideau qui se trouvait devant lui pour placer en une seule passe le ballon dans le camp adverse. Et même crocheter à plusieurs reprises l’avant-centre qui pressait. A rendre jaloux Nenê. Il fallait bien lui trouver un petit défaut. On a longtemps cherché, pour finalement en dénicher un minime. Costaud techniquement, Thiago Silva peut se montrer, parfois, un peu trop facile. Il est ainsi apparu un peu moins sérieux au marquage, sur les coups de pieds arrêtés. Et Lucas Moura dans tout ça ? Le dribbleur est rentré à cinq minutes de la fin du match, alors que le Brésil perdait déjà deux buts à zéro. Il s'est distingué sur un crochet, puis un deuxième. C’est peu, très peu. Mais le gamin à l’air, au moins, terriblement vif.
Le Brésil s’est finalement incliné deux buts à un. C’est désormais l’heure des vacances, au goût un peu amer. Alors que Lucas Moura patientera encore six mois, Thiago Silva rejoindra alors ses nouveaux coéquipiers. Et même à court de forme, il les impressionnera.