On connaît Antoine Kombouaré comme un entraîneur volcanique capable de passer un savon à n'importe quelle star du PSG. Mais Kombouaré sait aussi être doux comme un agneau. Exemple à Toulouse.Le Paris Saint-Germain a vraiment fourni deux prestations bien différentes hier sur la pelouse de Toulouse. Il y a d’abord eu le PSG de la première mi-temps, fébrile, hésitant, manquant d’impact dans les duels et montrant peu d’envie. Antoine Kombouaré le constatait d’ailleurs sans retenue à la fin de la rencontre : « Nous avons réalisé une première période assez pauvre. Toulouse était dangereux, notamment sur coups de pied arrêtés et nous encaissons un but sur corner. A 1-0 à la pause, la tâche était compliquée. »Kombouaré n'a même pas eu besoin de gueuler Il y a ensuite eu le PSG de la deuxième période. Inspiré, incisif, parfois même brillant avec un Javier Pastore sorti de sa torpeur après la pause. Là encore un constat partagé par Kombouaré : « Nous avons réalisé une deuxième période à la hauteur du potentiel de l’équipe avec une maîtrise dans le jeu. Nous avons posé nos attaques et gagné fort logiquement. » Mais qu’est-ce qui a changé entre la première et la seconde période ? Logiquement, les journalistes pensaient que l’effet Kombouaré, avec une de ses gueulantes dont il a le secret, avait fonctionné. Eh bien pas du tout ! Bien au contraire, Kombouaré a fait preuve de psychologie, à en croire Kevin Gameiro. « Il n’avait pas à élever la voix pour dire ce qui n’allait pas. Il a juste parlé et dit qu’il attendait plus de nous. » Une méthode qui a apparemment fonctionné parfaitement !
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