Emmené encore une fois par un très bon Pastore, le PSG a assuré l'essentiel contre Nice. L'Argentin, en provoquant le but de la victoire, a surtout éteint un petit incendie entre Gameiro et Nenê.
A ceux qui en doutaient encore, Javier Pastore a apporté une nouvelle réponse cinglante ce mercredi soir contre Nice. La star du championnat, c’est bel et bien lui. Que ce soit sur ou en-dehors du terrain. Le milieu offensif argentin n’a certes ni marqué, ni offert de passe décisive. Mais il a été encore une fois décisif, provoquant notamment le penalty de la victoire (transformé par Gameiro) au terme d’un nouveau slalom ravageur (71e, main de Abriel). Avec Ménez, Nenê, Gameiro et Bodmer à côté de lui, Pastore s'est régalé. L’entente entre les cinq, elle, est de plus en plus évidente et fluide. Reste désormais à l'Argentin d'améliorer quelque peu ses statistiques. Très joueur, la plupart du temps en une touche de balle, l’Argentin a encore beaucoup de déchets dans son jeu (22 ballons perdus, 64% de passes réussies), et manque, par moments, d'un brin d'efficacité. A l'image de son face à face manqué devant Ospina en début de match (15e), au terme d'une très belle action parisienne.
Nenê-Gameiro : le penalty de la discorde Il a surtout sauvé le PSG d'une petite crise de vestiaire. Guillaume Hoarau, toujours convalescent, avait pourtant tiré la sonnette d’alarme hier sur RMC : « Il y a un moment où ça va péter. On sait qu’on a des mecs avec du tempérament. Dans toute vie de famille, il y a des embrouilles. Si on doit s’embrouiller sur le terrain pour qu’on gagne, on le fera ». Contre Nice, ses propos se sont vite transformés en actes. Sans réelle conséquence, finalement, mais tout de même. Sur le premier penalty de la rencontre (36e), Kevin Gameiro a voulu faire des siennes, tentant de piquer la balle à Nenê, auto-proclamé tireur officiel selon ses propos à la mi-temps au micro de Foot+, pour transformer lui-même la sentence. Pas du goût de Kombouaré et Nenê, bien que la faute fût commise sur le Brésilien. Quelque peu grincheux et agacé, Gameiro n'a pas trop apprécié. Un incident sans suite, Nenê ayant transformé le penalty avant d'offrir le second, en fin de match, à Gameiro. Pour le résultat que l'on connaît. Attention, tout de même, à ce que ce genre de scène ne se répète pas...