Auteur d’un triplé retentissant ce mardi à Valenciennes (4-0), Zlatan Ibrahimovic a soigné ses statistiques face aux nordistes. Mais le géant suédois s’en est surtout remis aux cadeaux de ses trois partenaires offensifs pour briller.
Noël avant l’heure
C’est un fait, Zlatan Ibrahimovic n’a pas inscrit les trois buts les plus compliqués de sa carrière ce mardi à Valenciennes (victoire 4-0). L’international suédois, dont le placement a fait la différence, a surtout donné tout son sens à l’expression « se trouver au bon endroit, au bon moment ». Sur ses deux premières réalisations, il a profité des frappes ratées de Lavezzi (28e) et Pastore (49e) pour mettre le ballon au fond des filets avant de conclure tranquillement la passe astucieuse de Ménez sur la troisième (54e). Une avalanche de cadeaux, avant qu’Ezequiel Lavezzi ne vienne conclure seul le spectacle en fin de match (82e).
Insuffisant pour Ancelotti ?
Pourtant, tout n’a pas été parfait dans le jeu d’Ibrahimovic. Outre ses prises de bec avec le jeune Isimat-Mirin en début de match, il a souvent été pris au piège du hors-jeu et aurait notamment subi la colère de Carlo Ancelotti à la demi-heure de jeu. Le technicien parisien lui aurait reproché, selon Canal +, de ne pas suffisamment participer aux tâches défensives. Une soufflante plutôt inhabituelle puisque « Ibra » semblait jusqu’ici intouchable au sein du vestiaire francilien. Et pour cause…
Les stats qui font peur
Ibrahimovic compte désormais 17 buts en 15 apparitions en Ligue 1. Une efficacité redoutable et un rythme de croisière qui devraient lui permettre de terminer en tête du classement des buteurs à l’issue de la saison, sauf imprévu de taille. Ce mardi, il a rappelé que son style hors du commun pouvait parfois laisser place au renard des surfaces. Finalement, dans les deux cas, le PSG n’a pas de quoi s’en plaindre.
Par Guillaume de Saint Sauveur