Carlo Ancelotti, qui a avoué que la manière n’était pas toujours au rendez-vous cette saison au PSG, est rattrapé par la comparaison avec son prédécesseur Antoine Kombouaré. Et pas que dans ce secteur.
L’ASSE entretient une histoire particulière avec le PSG version QSI. Samedi, les Verts ont été la première équipe française à faire chuter les Parisiens cette saison, qui plus est au Parc des Princes (2-1). Lors du dernier exercice, déjà, Saint-Etienne s’était déjà fait remarquer puisque la défaite face à ces mêmes Parisiens à Geoffroy-Guichard en décembre avaient scellé le sort d’Antoine Kombouaré, remplacé presque dans la foulée avec fracas par Carlo Ancelotti.
Une drôle d'histoire entre le PSG et l'ASSE Au printemps dernier, quand le PSG n’allait pas bien, les comparatifs entre les deux entraîneurs avaient fusé. En ce début de saison consistant sur le plan des résultats mais poussif sur celui du jeu, il est bon de reprendre les bonnes vieilles habitudes. En se penchant sur les statistiques, et sans même évoquer la cohérence au niveau du jeu développé, on peut aisément se rendre compte que le PSG d’Ancelotti accuse un retard sur son prédécesseur. La saison dernière à pareille époque, après 11 journées, le PSG de Kombouaré comptait en effet 26 points et avait inscrit 21 buts.
Avec Kombouaré, le PSG gagnait plus et marquait plus Lors du présent exercice, le PSG d’Ancelotti totalise 22 unités et a marqué 17 pions. Problématique, non ? La seule véritable réussite de « Carletto » vient du secteur défensif, où son équipe n’a encaissé que 7, contre 8 en 2011-2012. A sa décharge, le technicien kanak devait faire avec Diego Lugano et Zoumana Camara quand son alter ego italien peut aligner le meilleur défenseur du monde, Thiago Silva. Cela suffira-t-il à calmer les exigeants dirigeants qataris du PSG avant le choc à la Mosson ce soir contre Montpellier ?