A son arrivée au PSG, Mohamed Sissoko traînait une réputation de joueur violent difficile à canaliser sur un terrain. Guy Roux raconte une anecdote qui pourrait raviver sa fausse renommée.
Mohamed Sissoko peut être aussi gentil hors du terrain qu’il est méchant sur le pré. C’est, en substance, le message qu’il s’évertue à diffuser depuis son retour dans le championnat de France. Quand on voit à quel point il a su adoucir et adapter son jeu basé sur l’impact physique depuis son arrivée au PSG, on peut le croit sur parole. Formé à Auxerre, Sissoko a juste été un dur au mal et le sera probablement toute sa vie. Dans le JDD, Guy Roux raconte d'ailleurs une anecdote qui aide à comprendre la sensibilité à fleur de peau de l’homme de base de Carlo Ancelotti.
« Ils auraient dû s’y mettre à quatre »
La scène se passe il y a quelques années au collège, où Roux avait l’habitude de le conduire en voiture. « Un jour, deux camarades l’ont injurié. Il a pris les deux et leur a cassé la figure. Comme je l’ai dit au principal du collège, ils auraient dû s’y mettre à quatre pour avoir une chance. C’est une des rares fois où j’ai défendu un jeune au conseil de discipline. Les deux garçons étaient fautifs et Mohamed était un bon gamin, parfaitement éduqué ». De ce côté-là, rien n’a jamais changé.