Déplacé sur le flanc droit de la défense par Carlo Ancelotti, Milan Bisevac a fait forte impression samedi contre Toulouse (3-1). Indispensable, le défenseur serbe a déjà oublié Antoine Kombouaré et est rapidement tombé sous le charme des méthodes du technicien italien.
Avec Siaka Tiéné, Milan Bisevac était l’un des protégés d’Antoine Kombouaré. Dès l’été 2010, l’ancien entraîneur de Valenciennes, qui l’avait eu sous ses ordres dans le Nord lors de la saison 2008-2009, en avait fait sa priorité de recrutement. Retenu à VA, le défenseur central l’a finalement rejoint un an plus tard, en juillet dernier. Clairement menacé par l’arrivée fin août de Diego Lugano, le Serbe a finalement su tirer son épingle du jeu, se faisant même une place au milieu des stars parisiennes (8 titularisations en Ligue 1 avec Kombouaré, malgré une blessure de deux mois). Qu’en serait-il avec Carlo Ancelotti ? Bisevac avait de quoi s’inquiéter, jusqu’à que le technicien italien lui évoque la possibilité de jouer sur le côté droit de la défense.
Bisevac est conquis par Ancelotti
Intéressant à ce poste contre Locminé (2-1), excellent contre Toulouse (3-1), il lui a pour le moment donné raison. « Je m’adapte, je me sens bien », a reconnu Bisevac cet après-midi en conférence de presse. Le Serbe, pourtant adepte des méthodes de Kombouaré, est en tout cas rapidement tombé sous le charme du technicien italien. « Il a changé beaucoup de choses. D’abord on joue avec un nouveau système qui nous fait du bien. On est là, on apprend, on s’adapte. On écoute vraiment, on travaille beaucoup. Il a donné quelque chose de nouveau à l’équipe, a notamment expliqué Milan Bisevac. On joue plus simple, plus vite. Il faut rester comme ça. C’est un très très grand coach. Ça fait plaisir de travailler avec lui. Il nous demande beaucoup plus, qu’on joue plus vite, qu’on lâche plus vite la balle, qu’on soit simple et efficace. »
Le Serbe est surtout enchanté par la dernière décision d’Ancelotti : l’instauration de repas en commun après l’entraînement. « Je pense que c’est bien, on reste plus ensemble, on parle ensemble. Et après sur le terrain, ça va beaucoup mieux. On fait tout avec plaisir, ça nous dérange pas de rester 1-2 heures de plus. Avant, on n’a pas fait ça. Ce n’était pas le cas avant. »
Si même Milan Bisevac le dit. C’est Antoine Kombouaré qui va apprécier.
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