Incidents OM-OL : Nouveau coup de gueule en Ligue 1
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Les incidents survenus le 29 octobre dernier en marge du choc opposant l’OM et l’OL au stade Vélodrome sont encore dans les mémoires, alors que la rencontre a été reportée le 6 décembre. A l’occasion d’un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, Francesco Farioli a affiché son soutien envers Fabio Grosso, blessé au visage durant ces débordements.

Le 29 octobre dernier, la fête était gâchée au Vélodrome. Alors que l’OM s’apprêtait à recevoir l’OL pour le compte de la 10e journée, le bus des Lyonnais était caillassé aux abords du Vélodrome, et Fabio Grosso a notamment été atteint au visage par des projectiles. Les deux équipes se retrouveront le 6 décembre prochain, toujours au sein de l’enceinte marseillaise et avec du public. Entraîneur de l’OGC Nice, Francesco Farioli est brièvement revenu sur l’incident.

« Ce qui s'est passé est vraiment inacceptable »

« J'ai exprimé tout mon soutien à Grosso, confie l’Italien, dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport. Ce qui s'est passé est vraiment inacceptable ». Alors que la LFP s’est déclarée incompétente pour juger les incidents, l’affaire est encore loin d’être close, l’OL décidant de faire appel de la décision.

L’OL a fait appel de la décision de la LFP

« On estime que la commission n’a pas pris ses responsabilités avec un argument lié à la territorialité parce que c’était à 400m du périmètre de sécurité, s’était justifié la semaine dernière le directeur général de l’OL Vincent Ponsot. On peut comprendre que la commission de discipline ne veut pas régir ce qui se passe en dehors du stade. On ne peut pas adhérer à cette position, c’est une position politique et on ne peut pas y adhérer parce que des acteurs ont été touchés, que c’est un événement rarissime car je crois que ce n’est jamais arrivé en France. Selon nous, la commission avait les moyens d’intervenir malgré cette territorialité. (…) La commission des compétitions voulait des garanties par rapport à notre sécurité avant de fixer le lieu du match. La commission a eu des garanties par rapport au lieu donc c’est un courrier de la Préfecture des Bouches-du-Rhône qui va garantir cette sécurité et qui nous demande de plus protéger notre bus ».

Articles liés