Mamadou Niang s'est mis dans une drôle de situation. Lui qui clamait son désir de jouer à Fenerbahçe devra forcément revoir ses envies à la baisse puisque le club turc a été piteusement éliminé de la Ligue des champions ! Suite à l’élimination de Fenerbahçe au tour préliminaire de la Ligue des champions par les Young Boys de Berne (2-2 puis 0-1), le club turc ne disputera même pas l’Europa Ligue ! Mamadou Niang, qui semblait faire confiance au projet sportif des Stambouliotes, va devoir réfléchir. Trois scenarii sont possibles dans les prochains jours :
Niang fait la girouette Mamadou Niang arrive jeudi matin à l’entraînement et se dirige tout droit dans le bureau de Jean-Claude Dassier. Le capitaine lui explique que, dans un moment d’égarement, il a perdu les pédales et n’a jamais vraiment pensé à partir. Que ses mots ont été sortis du contexte et qu’il a envie de finir sa carrière à l’OM, le club de son cœur, de sa vie. Didier Deschamps passe l’éponge et Mamad’ est titulaire face à Caen. Les supporters marseillais passent l’éponge, conscients que l’équipe a besoin de son capitaine à tout faire.
Niang persiste et signe Puisqu’il semblerait que Niang veuille se mettre à l’abri financièrement, il va continuer à clamer son envie de départ à Fenerbahçe. 300 000 euros net mensuels, ça vous fait tourner la tête. «L'argument financier est important, mais ce n'est pas le seul, précisait Karim Aklil dans L’Equipe avant l'élimination du club turc. La preuve, c'est qu'au mois de mai, l'Olympique de Marseille a reçu une offre du Qatar que nous avons déclinée» ? Selon Aklil, l’argument sportif est donc aussi important que le volet financier. Mis à part gagner le championnat de Turquie et la coupe, la saison risque d’être très longue sans Coupe d’Europe.
Niang reste mais devient indésirable Comme dans le scénario n°1, Niang fait la cour à JCD et DD et se fait entendre. Il garde le capitanat et prend place dans le onze de départ au Vélodrome pour évoluer devant le Stade Malherbe. Perdu sur le terrain, ailleurs, il passe à côté de son match et se fait siffler par le public marseillais qui voit en lui un joueur vénal qui reste là faute de mieux. Le serpent se serra alors mordu la queue.