Facile vainqueur d'Ajaccio (3-0), Montpellier poursuit son rythme d'enfer en 2012. Mais le premier but, inscrit par Younes Belhanda, a été entaché d'un petit accrochage entre le Marocain et Olivier Giroud.
Tout va pour le mieux à Montpellier, à une semaine du choc au sommet, dimanche prochain au Parc des Princes (21h), contre le PSG. Faciles vainqueurs d’Ajaccio cet après-midi à la Mosson (3-0), les Montpelliérains n’ont toujours pas perdu le moindre match en 2012 (7 victoires toutes compétitions confondues), ni encaissé le moindre but (13 buts marqués). Ce soir, en attendant le déplacement du PSG à Nice demain (17h), le MHSC est même à nouveau leader provisoire de la Ligue 1, à égalité de points avec les Parisiens mais avec désormais dix points d'avance sur Lyon, quatrième, battu à domicile par Caen (1-2).
Montpellier est inarrêtable Si les trois dernières victoires en championnat, contre Lyon (1-0), à Nice (1-0) et contre Brest (1-0), avaient toutes été étriquées, celle-ci n’a pas fait l’ombre d’un doute face à une équipe d’Ajaccio qui était pourtant invaincue en Ligue 1 depuis le 3 décembre. En quatorze minutes, au retour des vestiaires, Montpellier a fait le trou. Par Belhanda d’abord, d’une panenka sur un penalty logiquement sifflé pour une faute d'André sur Bedimo (53e). Par Cabella ensuite, intenable tout au long de l’après-midi, d’une frappe croisée, sur une passe décisive de Giroud (63e). Par le meilleur buteur de Ligue 1 enfin, auteur d’un tir croisé de son 16e but de la saison (67e).
Belhanda-Giroud, comme Gameiro-Nenê Le match parfait… Du moins, quasiment parfait. L’ouverture du score de Belhanda, de retour de la CAN, a en effet été entachée d’un petit accrochage entre le Marocain et Olivier Giroud pour tirer le penalty, à l’image de Nenê et Gameiro pour le PSG contre Nice en septembre. Alors que Giroud s’était emparé du ballon, Belhanda est venu lui prendre dans les mains. Non sans mal. Derrière, Giroud, en colère, a jeté le ballon au sol, et n’est pas venu féliciter son coéquipier après sa panenka pour le moins osée. Le fils de René Girard, préparateur physique du club héraultais, a ensuite précisé au micro de Foot+ qu’il n’y avait aucun tireur attitré.
Heureusement pour Montpellier, tout est bien qui finit bien. Les deux hommes ont terminé la rencontre côte à côte, sur le banc, le sourire aux lèvres. Rien, ni personne, ne semble pouvoir arrêter la troupe de René Girard.
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