Lyon n’a aucune reserve
La rédaction

Rémi Garde a voulu tester le banc de Lyon à Brest mais la tentative a failli très mal tourner avec un nul arraché à 10 (1-1). Les inquiétudes demeurent sur le potentiel de cet OL.

Rémi Garde n’avait effectué que trois changements par rapport à l’équipe qui avait dominé mardi le Rubin Kazan (3-1) en barrage aller de la Ligue des champions. Pjanic, S.Koné et Belfodil prenaient ainsi les places de Briand, Gonalons et Bastos. Mais si l’intention de faire reposer des joueurs, alors que les matchs s’enchaînentj était louable, le nul à Brest (1-1) montre que l’OL ne dispose actuellement d’aucune marge, que ce soit dans son effectif ou dans son jeu.

A Brest, Lyon a vécu une première période très inquiétante. Les Bretons logiquement devant avec Lesoimier après une remise de Poyet (12e), l’OL aurait pu regagner la pause avec un écart beaucoup plus important sans une maladresse de Baysse (24e) et une grosse parade de Lloris (39e). Les limites de la jeunesse brestoise se sont aussi constatées avec l’expulsion de Sidy Koné sur un tacle totalement irréfléchi (61e).

Sans les cadres, l'OL est perdu
En dépit de l’infériorité numérique, le retour des cadres a sauvé l’OL d’une nouvelle défaite. Le peps de Bastos a impulsé une nouvelle dynamique. Celle-ci s’est concrétisée avec la belle égalisation de Gomis après une mauvaise relance de Coulibaly (69e). Mais cette seconde période n’efface pas toutes les inquiétudes sur le compte de l’OL.

Surtout quand l’on voit certaines petites altercations entre les joueurs. Refusant la critique, pourtant justifiée, de Källström à la suite d’une faute stupide, Lovren a envoyé balader le Suédois (72e). Bastos en a fait de même, et assez violemment, envers Pjanic qui lui reprochait d’avoir frappé (75e). Lyon n’est pas serein. Logique quand l’on voit sa prestation à Brest.