Jérémie Aliadière a connu beaucoup d’ennuis tout au long de sa carrière. Promis à un brillant avenir, les blessures l’ont empêché d’être à un meilleur niveau plus tôt.
Après un périple de près d’une dizaine d’années en Angleterre, Jérémie Aliadière s’est retrouvé en 2010 sans club. Ce moment a été difficile à vivre pour le joueur qui prend aujourd’hui un énorme plaisir à réaliser des performances de haut niveau avec Lorient.
« L’idée de me retrouver sans football me faisait peur »« Il y a deux ans, j’étais au chômage. Je n’avais plus rien. Je me remettais d’une blessure au genou. Je passais mes journées à attendre à côté du téléphone. Quand tu es dans un club et que tu te blesses, ça va. Tu es entouré. Moi, j’étais toutseul. A un moment, je me suis dit : "Ça ne sert plus à rien, je vais faire autre chose". Ma femme, ma fille qui venait de naître et ma famille. Et puis, le football, c’était ma vie. Depuis l’âge de 6 ans, je ne faisais que ça. J’ai été créé pour jouer au foot, a-t-il confié au Parisien. L’idée de me retrouver sans football me faisait peur. Je n’ai pas fait d’études, je n’avais pas d’idées sur quoi faire de ma vie. Et je n’avais que 27 ans. Donc, je me suis juré de ne pas lâcher. Et, aujourd’hui, c’est une résurrection. Je suis comme dans un rêve. Je mérite ce qu’il m’arrive. C’est une récompense après toutes mes galères. »