LOM une equipe de caractere
La rédaction

C'est un fait cette saison : l'Olympique de Marseille est plus une équipe qui réagit qui agit. A Toulouse, les Olympiens étaient menés et s'en sont sortis. Ce n'est pas la première fois de la saison. Au contraire.

Rennes – Marseille 1-1, 3e journée de Ligue 1 (22 août) Sur penalty, Leroy ouvre le score suite à une faute de Diawara (1-0, 37e). L’avantage des Rennais est mérité mais Niang égalise juste après la pause (1-1).

Marseille – Toulouse 1-1, 12e journée de Ligue 1 (31 octobre) Moussa Sissoko, d’un splendide coup-franc, permet aux Toulousains d’ouvrir la marque à la demi-heure de jeu (0-1, 28e). Brandao, déjà lui, égalise à un quart d’heure de la fin pour donner un point inespéré aux Marseillais (1-1). Déjà décisif, le Brésilien.

Lyon – Marseille 5-5, 13e journée de Ligue 1, (8 novembre) Le plus beau match de la saison démarre de la pire des manières pour les Olympiens. Pjanic et Govou croient donner l’avantage aux Gones avant la pause mais Cheyrou remet les deux équipes à égalité (2-2) après l’égalisation dans un premier temps de Diawara. Koné puis Brandao y vont de leur petit but mais un doublé de Lisandro et une réalisation de Bastos redonnent l’avantage à Lyon. Un CSC de Toulalan mettra tout le monde d’accord dans les arrêts de jeu (5-5). 

Milan AC – Marseille 1-1, 5e journée de Ligue des Champions (25 novembre) Deux points de perdus suite à la barre de Brandao. Mais l’affaire est très mal engagée avec l’ouverture du score de Borriello, qui se joue de Heinze (1-0, 10e). Lucho, d’une demi-volée de l’extérieur du droit, remet les deux équipes à égalité (1-1, 17e). On connaît la suite.

Lorient – Marseille 1-2, 11e journée de Ligue 1 (16 décembre) Le feu follet Vahirua (qui avouera quelques semaines plus tard son rêve de jouer à l’OM) surprend Mandanda sur penalty mais pas de panique. Ayew est à la conclusion d’un joli mouvement collectif initié par Koné (1-1, 68e) et la tête de Diawara fait le reste (1-2).

Saint-Etienne – Marseille 2-3, 8e de Coupe de la Ligue (13 janvier 2010) Trois semaines après avoir récolté un nul vierge dans le Chaudron, les hommes de Didier Deschamps viennent s’imposer avec la manière. Menés deux fois au score, les Provençaux répondent à chaque fois par Brandao, auteur d’une passe décisive pour le but victorieux de Niang (2-3).

Bordeaux – Marseille 1-1, 20e journée de Ligue 1 (17 janvier 2010) Le tournant de la saison ne connaît pas de vainqueur. Chamakh ouvre la marque sur un but litigieux (but finalement attribué à Mandanda contre son camp, 1-1, 45+1). L’OM profite des largesses défensives de Bordeaux suite à l’expulsion de Planus pour revenir grâce à un superbe geste acrobatique de Cheyrou (1-1).

Marseille – Le Mans, 2-1, 21e journée de Ligue 1 (20 janvier) Le Mans, qui n’a jamais pris le moindre point hors de ses bases, glace le Vélodrome par l’intermédiaire de Le Tallec (0-1, 15e). Niang, de la poitrine puis sur penalty fait finalement vibrer les travées phocéennes (2-1).

Marseille – Lille, 2-1, Quarts de Coupe de la Ligue (27 janvier 2010) De Melo inscrit son nom au tableau d’affichage du Vélodrome mais Lucho traîne dans la surface pour remettre les pendules à l’heure. La bande à Rudi Garcia est rattrapée à l’heure de jeu par l’exclusion de Cabaye. Valbuena délivre les siens sur une reprise couchée (2-1).

Toulouse – Marseille 1-2, Demies de Coupe de la Ligue (3 février 2010) Au Stadium, l’OM se fait encore cueillir à froid par une séduisante équipe du TFC. Gignac le Martégal bat Mandanda mais Brandao, de retour après dix jours d’arrêt, inscrit un doublé (1-2) pour envoyer les siens en finale de la compétition.

Sur 16 matches où l’OM a été mené cette saison (toutes compétions confondues), le club phocéen a été capable de renverser la vapeur 10 fois. Joli coup qui montre bien qu’il s’agit d’une équipe qui marche au répondant. Pas forcément au reste. 

Evidemment, il y a des exemples contraires. En Ligue des Champions, au Vélodrome face au Milan AC, Gabriel Heinze avait égalisé pour rien (1-2). A Santiago-Bernabeu, l’OM avait explosé contre le grand Real Madrid après avoir fait bonne impression pendant une période (0-3). Au retour, même topo malgré le but de Lucho, star déchue après son penalty sur la barre de Casillas. Fin novembre, les Marseillais tiennent le coup à Bollaert avant un coup de tête assassin du Lensois Eduardo (1-0). Ce cas est particulier puisque le buteur nordiste a inscrit ce but dans les arrêts de jeu et l’arbitre a quasiment sifflé la fin du match dans la foulée. Donc aucune possibilité de réaction marseillaise. La défaite à domicile face à Auxerre et celle enregistrée à Montpellier se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Un manque d’envie, de percussion, de vitesse, d’impact physique. Et un 2-0 récolté à chaque fois. Sans discussion possible.