Leproux tape enfin du poing
La rédaction

Robin Leproux, l'effacé, le bienveillant, c'est terminé. Le président du PSG reconnaît avoir trop tardé avant de prendre à partie son groupe. L'ancien journaliste a sévèrement critiqué ses joueurs en interne et maintenu sa confiance à Antoine Kombouaré.

Robin Leproux vient de se souvenir qu’il est président du PSG. Au mois de février et alors que le club parisien dispose d’une mirifique 15e place. Il était temps. Après avoir laissé son entraîneur nourrir le feu des critiques envers les joueurs parisiens, l’ancien journaliste a pris le relais en commençant par une autocritique : «Le groupe attend qu’on prenne les choses par un tout autre bout. Je pêchais peut-être par bienveillance», reconnaît-il sur RMC.

La manière douce n’a pas fonctionné alors Leproux sort son habit de père Fouettard et promet un avenir incertain à ceux qui n’auraient pas mesuré l’urgence de la situation. «C’était une mise au point avec les joueurs assez claire et ferme. Il fallait expliquer que le PSG est plus fort qu’eux. Je demande aux joueurs, qui sont des professionnels, d’honorer le contrat qu’ils ont signé. J’ai expliqué aux joueurs qu’on allait continuer avec l’ensemble du groupe – ce qui inclut président et entraîneur. On se retrouvera tous dans le bureau du président à la fin de la saison. Soit pour une prolongation de contrat, soit pour un départ dans un autre club. Je dis à l’ensemble des joueurs, notamment à ceux qui se seront mal comportés, que le club n’aura aucun cadeaux à leur faire

Leproux met les choses au point et interdit à son groupe de lâcher son entraîneur car Kombouaré sera bien là jusqu’en juin : «Antoine Kombouaré est l’homme de la situation. La responsabilité est sur les joueurs, l’entraîneur et le président. Chacun d’entre nous a eu sa part d’erreur.» Pour son réveil médiatique, Leproux a choisi d’incriminer ses joueurs. Cernés par les critiques, les joueurs parisiens ne doivent pas se louper ce mardi en Coupe de France à Vesoul.