Les réquisitions dans le procès des transferts douteux du PSG ont été prononcées par le tribunal correctionnel de Paris. Anciens présidents du club, Francis Graille et Laurent Perpère encourent des peines avec sursis.
Francis Llacer a encore un impact sur la vie du PSG. Ce lundi, le tribunal correctionnel de Paris rendait ses réquisitions dans le cadre du procès des transferts douteux du club parisien. La révélation de ceux-ci a été permise par la garde à vue de l’ancien défenseur durant laquelle il dénonçait l’existence de compléments de salaires.
Lancés sur cette piste, les enquêteurs ont établi que le PSG réalisait des fausses conventions présumées dans le cadre de certains transferts. De faux contrats d’images auraient également été noués entre Nike et des joueurs parisiens. Le club aurait ainsi économisé des charges sociales et des impôts alors que les joueurs pouvaient frauder le fisc.
L’affaire, couvrant la période allant de 1998 à 2003, rattrape aujourd’hui les anciens dirigeants parisiens. Les deux ex-présidents Laurent Perpère et Francis Graille encourent respectivement 18 mois avec sursis et 40 000 euros d’amende et 12 mois avec sursis et 25 000 euros d’amende. Ils sont poursuivis pour «faux et usage de faux» et «travail dissimulé». Ancien directeur financier du PSG, Pierre Frelot, pourrait subir 12 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende. En tant que personne morale, le PSG pourrait verser 150 000 euros d’amende. Nike France et certains agents (Milan Calasan, Jose Maria Minguella, Ranko Stojic…) ont également fait l’objet du réquisitoire du procureur Bruno Nataf.