Au mercato d’été 2005, lorsque l’Olympique de Marseille a réussi à débaucher Franck Ribéry de Galatasaray, le joueur s’est permis de faire une blague à son futur entraîneur, Jean Fernandez. Et plutôt drôle d'ailleurs.
Eté 2005. Franck Ribéry, la nouvelle coqueluche du football français, qui avait explosé la saison précédente avec le FC Metz avant de partir au Galatasaray, va rentrer en France. C’est l’Olympique de Marseille qui fait signer le Boulonnais. Gratuitement qui plus est, le joueur ayant rompu son contrat avec le club stambouliote. Tout est réglé entre les deux parties, le transfert aura bien lieu.
« Je plaisante coach, on va faire de belles choses ensemble » Pourtant, un appel reçu par l’entraîneur phocéen de l’époque, Jean Fernandez, lui a donné des sueurs froides. Au bout du fil, Franck Ribéry lui-même. Il explique au technicien avoir « peur de ne pas réussir à Marseille avec la pression » et qu’il serait « plus tranquille à Monaco ». A ce moment-là, Jean Fernandez n’en croyait pas ses oreilles : « J’étais dans ma voiture, je suais à grosses gouttes ».
Il faut dire que la perspective de rater un joueur du talent de Ribéry, qui plus est pour qu’il signe à l’AS Monaco, l’un des rivaux en championnat, n’est pas très réjouissante pour l’OM. Mais heureusement, au bout de quelques minutes, Franck Ribéry rassure son futur entraîneur : « Je plaisante coach, on va faire de belles choses ensemble à l’OM », déclare le futur international. Une boutade qui n’a pas empêché le joueur du Bayern Munich de faire deux belles saisons sous les couleurs marseillaises. Preuve une fois de plus, que Franck Ribéry aime faire des blagues à son entourage. Ce n’est pas Oliver Kahn qui dira le contraire ...
Rémi dos Santos