A Paris, il ne font plus partie des plans d'Antoine Kombouaré qui leur a clairement fait savoir. Une situation qui commence sérieusement à énerver Kezman. Rothen, lui veut bien faire un effort.
Hier soir, Jérôme Rothen et Mateja Kezman étaient présents dans les travées du Parc Des Princes, pas sur la pelouse évidemment. Dans les tribunes, les deux indésirables ont pu refaire le match en se disant peut-être que s'ils avaient été sur le terrain ça aurait été mieux...ou pire.
Pour eux, l'équipe première est loin, très loin de leur tendre les bras. En revanche, ils ont joué avec l'équipe réserve au Camp des Loges face à Amnéville (2-2) en compagnie de Traoré, Arnaud et Sankharé.
Les deux hommes en fin de contrat n'analysent pas la situation de la même manière. Dans le Parisien, Jérôme Rothen se veut rassurant à défaut d'être rassuré sur son sort : " Pour l'instant, il y a plus de chances que je reste ici plutôt que je parte. Il y a des touches en France et à l'étranger mais on est pas encore tombé d'accord " et on le comprend. Avec un salaire mensuel brut de 180 000 euros, Rothen n'est pas sur de trouver un tel équivalent en allant en Grèce ou en Turquie. Du coup, les négociations sont engagées avec les dirigeants parisiens sur les conditions financières de son départ et Rothen est plutôt ouvert : "Je veux bienfaire des efforts, mais j'ai un contrat intéressant Paris et je n'ai forcé personne ".
Kezman en a ras le bol
Le Serbe, lui, vit beaucoup moins bien ce contexte : " Cette situation m'énnerve. Je suis bien, j'ai fait une excellente préparation. Mais je sais que je ne jouerai pas quoi qu'il arrive ". Alors que faire? Une porte de sortie s'offrirait à lui : le Panathinaïkos voudrait s'attacher les services du joueur.
Plus que huit jours pour les deux hommes et leur sort sera scellé. Huit jours pour le PSG qui ferait bien de trouver une solution s'il veut recruter le défenseur central qui leur manque.