Chouchou du président de l'OL la saison dernière, avec un transfert avorté à la clé, André-Pierre Gignac a livré une prestation de haute volée face à Lyon. JMA n'a pas dû passer à côté.
Qui a oublié le vrai-faux transfert d’André-Pierre Gignac l’été dernier ? Alors qu’il était prêt à quitter la Ville Rose suite à une saison exceptionnelle, APG avait finalement choisi la solution de prudence pour ne pas brouiller Olivier Sadran. Six mois sont passés et des choses ont changé. Gignac est moins décisif que par le passé mais sait se montrer lors des grands rendez-vous. Et surtout quand il s'agit de recruteurs potentiels... En demi-finale de la Coupe de la Ligue mercredi, il a marqué un joli but contre l’OM, le club de son cœur. Ce dimanche, face à Lyon au Stadium, le Martégal de naissance a encore fait étalage de son talent même s’il s’est essoufflé (0-0). Son entame est un modèle du genre. Disponibilité, courses sans fin, impact physique... En comparaison, il a totalement éclipsé la prestation de Lisandro Lopez, encore titularisé, il est vrai, à gauche pour libérer l’axe à Gomis.
Un poteau rageant Devant la défense lente et lourde des Gones, Gignac a rapidement mangé les espaces. Dès la 11e minute, excentré sur le côté gauche, l’attaquant international repique dans l’axe après une succession de crochets et décoche une frappe puissante. Hors cadre. Dix minutes plus tard, il se débarrasse de Boumsong dans la profondeur (avec un brin de chance) pour tenter un lob peu académique sur Lloris. Le ballon vient mourir à un mètre du poteau. Juste avant la pause, sur un corner de Luan mal négocié par le portier lyonnais et Sissoko, il se jette au deuxième poteau mais le ballon heurte le poteau ! Enfin, dans les ultimes instants, Gignac donne un tour de reins à Cris mais sa frappe manque de puissance. Dommage, vraiment dommage. Mais Aulas devrait finalement être heureux d'en rester là.