Diouf plus belle la vie sans l’OM
La rédaction

Sans rogner son passé de président olympien, Pape Diouf profite du calme généré par sa mise à l'écart du club phocéen pour respirer. Selon lui, il existe bien une vie après l'OM.

Consultant pendant la CAN Débauché par Orange Sport durant la CAN en janvier, Pape Diouf a bien fait son travail. Interrogé à Luanda en début de compétition, voici ce qu'il dédlarait : «Depuis Abidjan en 1984, j’ai toujours suivi les CAN. Il y en a deux que j’ai du manquer. Je suis ici en tant qu’observateur et pour compléter mon plaisir». Vous avez raté ses billets ? Retrouvez un exemple en cliquant ici.

Actionnaire d’une Ecole de journalisme Les Echos ont confirmé une rumeur qui couvait depuis plusieurs semaines. Pape Diouf et Jean-Pierre Foucault ont été convaincus par Franck Papazian, un ancien spécialiste du marketing, de s’engager dès le mois d’octobre dans une Ecole de Journalisme, l’ECS-IEJ, basée à Levallois. Les deux personnalités sont chacune actionnaires à 25%.

Pour la première fois, deux antennes de l’établissement seront délocalisées en province, à Marseille, sur l’avenue du Prado. «J'ai été séduit par son souci de former des journalistes et des communicants immédiatement opérationnels», assure l’ex président de l’OM, ancien journaliste. Celui-ci, comme Foucault, ont promis de mettre leur carnet d’adresse au service des étudiants.

Ce que Diouf fait de ses journées L’ancien agent de joueurs a des journées bien remplies et les occupe généralement en se rendant à des conférences sur des sujets très vastes. Par exemple, il a été vu à Besançon face à des étudiants, cadres supérieurs d'entreprises ou intellectuels pour traiter de l'Histoire, de la barbarie des temps modernes. «Je découvre d'autres milieux, souvent en tant qu'ancien président qui a eu à diriger une institution absolue, totale. Ces expériences sont très plaisantes», a-t-il déclaré à nos confrères de La Provence.

L’OM lui manque-t-il ? Régénéré par ces sollicitations, Pape Diouf a retrouvé une forme de sérénité qu’il ne connaissait plus depuis quatre ans. «Je les vois comme une aération, la confrontation de mes idées à d'autres peut-être moins cloisonnées, car quand on est à la tête de l'OM, on vit, on respire tellement le club qu'on ne s'imprègne que de cela. On finit même par oublier la vie alentour. Cela souligne surtout qu'il y a une vie après l'OM».

Pour l’anecdote, Antoine Veyrat, qui lui aurait savonné la planche au printemps dernier (Diouf lui préférait Julien Fournier pour régler les contrats et les transferts), ne partage pas son avis. A l'OM depuis 2008, il a vu son contrat de directeur général prolongé de deux ans fin janvier.

Pourrait-il présider un autre club en France ? A priori non. Mais il n’en est pas encore tout à fait sûr. «Quand on a dirigé l’Olympique de Marseille pendant cinq ans et quand on sait que la durée de vie des présidents c’est deux ans ou deux ans et demi, on a besoin de repos. C’est ce que j’observe aujourd’hui. Une chose me paraît quand même sûre. Quand on a dirigé l’OM comme je l’ai fait avec toute la sympathie populaire qui a entouré ma présidence, il est difficile après d’aller diriger un autre club en France. Ça me paraît très compliqué. Sans insulter l’avenir, je préfère dire que je ne sais pas de quoi il sera fait».