Deschamps calme Niang et evoque un autre attaquant
La rédaction

Le clash continue. Jeudi, Didier Deschamps est revenu sur les propos du Sénégalais dans les colonnes de la Provence. Pour l'entraîneur olympien, malgré la volonté du joueur de partir, la proposition de Fenerbahçe reste « ridicule ».

« Je ne changerai pas d'avis. Dans ma tête, mon choix est fait : j'attends de pouvoir partir. Ma décision est irrévocable. » Jeudi matin, la déclaration de Mamadou Niang dans les colonnes de la Provence avait le mérite d'être clair. Si le capitaine de l'OM ne voit clairement plus son avenir du côté de Marseille, son entraîneur ne l'entend pas de cette oreille et il a tenu à le faire savoir. « Ma position est ferme celle du président aussi, a assuré Didier Deshamps en conférence de presse. Cela est déjà arrivé qu'un joueur veuille partir. Taiwo il n'y a pas si longtemps aussi, mais il est là. Il ne faut pas renverser le rapport de force. C'est le club qui doit être le plus fort. » Pas d'équipe compétitive sans Niang

D.D est également revenu sur la promesse qu'il a tenu au Sénégalais la saison passée: « Ça ne change en rien notre position. Il est le capitaine, il a signé un contrat très important. Les portes de sortie peuvent se négocier. L'année dernière, j'avais fermé la porte à un transfert. Je lui avais dit qu'on verrait cette année, mais ça ne voulait pas dire que je le laissais partir ! ». L'entraîneur olympien a achevé sa conférence de presse en se projetant sur la première journée de Ligue 1 qui se jouera ce week-end: « Je qualifie la proposition qu'on a reçue pour lui de ridicule. Ça ne sert a rien d'en parler ... C'est fort probable qu'il soit capitaine samedi. Ma volonté est de faire une équipe plus compétitive et ce n'est pas en vendant Niang qu'on y arrivera ».

Deschamps a trouvé son attaquant

Didier Deschamps a également expliqué qu'il avait trouvé un nouvel attaquant mais que cela bloquait sur l'indemnité de transfert. "Il y a trois paramètres pour cela (faire venir un joueur, ndlr). Un, c’est de le trouver. Deux, qu’il veuille venir. De ce côté-là, ça va. Il veut venir. Et trois, qu’on parvienne à un accord. Aujourd’hui, il reste la troisième marche. Je ne sais pas le nom de ce joueur a été cité dans la presse. Peut-être".