La défaite face au Milan AC, les limites phocéennes en phase offensive, le rendement encore insuffisant de Lucho Gonzalez, rien n'inquiète encore Didier Deschamps, plus tranquille que jamais.
A Marseille, le moindre accroc peut prendre une importance démesurée. On n'évoque pas cette fois les propos ambigus de Jean-Claude Dassier sur le bien-fondé de la gestion d'un club mais le revers au Vélodrome face au Milan AC (1-2) qui a douché les ambitions européennes de l'OM. A cette défaite, s'ajoutent une prestation poussive, mais victorieuse, face au Mans (2-1), et déjà des critiques sur la star attendue, Lucho Gonzalez, qui revient pourtant de blessure.
A toutes ces interrogations, le peu volubile Deschamps répond avec sa sérénité habituelle : «On se crée beaucoup d'occasions. Pour le moment, on appellera ça un manque de réalisme. On pourrait avoir plus de réussite, mais je ne me cache pas derrière ça. On peut le faire mieux. Forcément, ça passe par une meilleure connaissance entre les joueurs, les affinités techniques à créer et à améliorer. Mais je ne suis pas inquiet.»
Durant l'entretien accordé à L'Equipe TV, l'entraîneur olympien s'attache à réclamer du temps et surtout à modérer les critiques personnelles qui s'abattent sur Lucho Gonzalez («Je sais le joueur qu'il est, pas de souci.») et Hatem Ben Arfa («Il reste un joueur avec énormément de talent. Il doit gagner en concentration, en maturité, en continuité. Ce n'est pas une période très évidente pour lui. Le ramadan et le sport de haut niveau, forcément, c'est un peu plus compliqué.»)