En exclusivité, avant le 100e derby face au voisin lyonnais, Damien Comolli, directeur sportif de l'ASSE, s'attarde sur le nouvel organigramme stéphanois. Il avoue clairement que le trio qu'il compose avec Romeyer et Galtier tient désormais les manettes du club.
Damien Comolli, le fait qu’il y ait moins de bruit autour des frasques extra-sportives de l’ASSE, facilite-t-il les bons résultats actuels ?
Oui, c’est certain. A moins que ce ne soit les résultats qui font que le climat se calme. Mais on ne sait jamais qui craquera le premier. Ce qui est important et qui se vérifie, c’est que quand on travaille dans la continuité et la stabilité, on arrive à faire quelque chose avec ce club. Donc nous tout ce qu’on demande, c’est de continuer comme ça.
Certains dirigeants stéphanois voulaient vous écarter cet été. Où avez-vous puisé la motivation pour vous donner à fond pour un club qui ne souhaitait pas vous conserver ?
Je n’ai jamais eu de problèmes avec Roland Romeyer, qui est le président du club. A aucun moment Roland m’a dit qu’il voulait que j’arrête ou que je change de mission. Après les bruits et les rumeurs font partie du métier. Mais la motivation est naturelle dans un club aussi populaire. Parce que quand ça ne fonctionne pas, on déçoit beaucoup de gens. Et la deuxième chose, c’est que dans la difficulté, Christophe (Galtier), Roland (Romeyer) et moi, avons tissé des liens. On s’est dit qu’on allait s’en sortir et réussir ensemble.
On a l’impression qu’il y a désormais une hiérarchie claire composée du trio Romeyer-Comolli-Galtier. Qu’il y a un vrai pouvoir décisionnaire établi au sein du club, dont ne semble plus faire parti Bernard Caïazzo. Est-ce que cela a aussi influer sur les résultats actuels de l’équipe ?
(Silence). Oui. Enfin, je ne peux pas commenter le rôle qu’a Bernard Caïazzo, parce qu’il est au Conseil de surveillance. Moi, mon interlocuteur au jour le jour et celui de Christophe, c’est Roland Romeyer. Pour l’instant les résultats prouvent qu’on fonctionne bien ensemble. Pourvu que ça dure. Mais c’est sûr que le fonctionnement actuel est simple, fluide, la communication est bonne et ça nous va très bien. Après en ce qui concerne les grandes décisions, je suppose que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo sont en relations permanentes.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Damien Comolli dans les colonnes du 10 Sport, dans vos kiosques ce samedi.
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