Toujours absent de l'entraînement ce lundi au Centre Robert Louis-Dreyfus, Hatem Ben Arfa continue de jouer à cache-cache avec ses dirigeants. Un petit jeu qui lui coûte de l'argent.
«Ce qui est dommage, c’est qu’il ne s’entraîne plus. Pour un joueur professionnel, c’est grave». Didier Deschamps ne croit pas si bien dire. En ne s’entraînant pas, Hatem Ben Arfa perd au fil des jours sa capacité à appréhender les charges de travail. A courir, suer, garder la forme. Mais plus encore. Le volet financier est également à étudier de près. Il est bien joli de décréter ne pas vouloir s’entraîner et ne plus donner à ses dirigeants ce qu’ils veulent. Mais en ouvrant cette spirale, HBA se tire également une balle dans le pied. En effet, en se penchant d’un peu plus près sur la Charte du footballeur professionnel (cliquez ici), on y trouve les sanctions prévues pour chaque joueur qui décide de ne pas s’entraîner.
16 600 euros perdus en deux jours L’article 607 (page 81) de la dite charte est explicite à ce sujet. Le service juridique du club marseillais se base sur cet article pour sanctionner Ben Arfa. Pour résumer, un joueur est sanctionné d'un 30ème de son salaire chaque jour qu’il passe sans s'entraîner. Au bout de 10 jours, le club auquel il appartient peut demander la suspension du contrat à la commission juridique de la LFP. Pour partir à Newcastle, HBA veut-il finalement en venir là ? Ce serait malin sauf que l’OM n’a aucune envie de casser son contrat. De plus, en se basant sur un salaire brut de près de 250 000 euros par mois (chiffres France Football), Ben Arfa a donc déjà perdu approximativement 16 600 euros puisqu’il était absent aux séances de jeudi et de lundi (8300 euros par jour où il ne s’entraîne pas).
Ce que dit l’article 607 : L’échelle des sanctions est la suivante : 1. Absence non motivée à la date de reprise de l’entraînement : réduction de 1/30e du salaire fixe mensuel par jour de retard. Au bout de dix jours, si le joueur ne s’est pas mis à la disposition de son club, celui-ci pourra demander la suspension des effets du contrat à la commission juridique.
2. Absence aux autres entraînements sans motif valable, ainsi qu’à toute convocation officielle telle que conférence technique, visite médicale, séance de soins, etc. : réduction de 1/30e du salaire fixe mensuel par jour d’absence. Au bout de dix jours, si le joueur ne s’est pas mis à la disposition de son club, celui-ci pourra demander la suspension des effets du contrat à la commission juridique.