Le président de l'Olympique de Marseille n'a pas fini de payer ses déclarations tapageuses. Son « je ne serai pas un président à la libanaise ni à l'africaine » du 9 septembre sera bien à justifier devant les tribunaux, certaines promesses du patron marseillais n'ayant pas été tenues.
Décidément, l'apprentissage de la vie marseillaise est bien compliqué pour Jean-Claude Dassier. Le président de l'OM, à l'approche du clasico, continue de vivre dans la polémique. Polémique qu'il a, en l'occurrence, créé lui-même. Attaque ou pas envers Pape Diouf, toujours est-il que sa déclaration tenue devant les salariés du club n'a toujours pas été digérée par certains. Un collectif libanais avait en effet décidé de porter plainte. Il y a quelques semaines. Plainte retirée quelques jours plus tard après avoir reçu les excuses officielles de Jean-Claude Dassier et, surtout, la promesse d'une rencontre rapide pour apaiser les tensions et dissiper le doutes. Aujourd'hui, il y a néanmoins du nouveau retournement de situation dans l'air. Selon la Provence, le président olympien n'aurait pas honoré sa promesse de rencontrer le collectif afin de leur présenter directement des excuses. En conséquence, jugeant l'attitude du président marseillais de « méprisante », le collectif donne rendez-vous à Dassier devant les tribunaux. Ce coup-ci pour de bon.