Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un début de saison canon au PSG, n’a aucun tabou depuis son arrivée en France. L’attaquant suédois a balayé quelques sujets brûlants sur son cas mais aussi ce qui le touche.
Deux mois jour pour jour après son arrivée officielle au Paris Saint-Germain, Zlatan Ibrahimovic a donné un entretien à L’Equipe, dans lequel il dévoile quelques sujets qui le touchent. Tout y passe, ou presque. Morceaux choisis :
Ce qu’on dit sur son salaire, ça l’énerve ? « Ça ne fait pas plaisir à tout le monde, ce que le PSG est en train de construire. Même des hommes politiques font des commentaires négatifs, parfois. Pour avoir de la qualité, il faut mettre le prix, non ? La qualité n’est pas gratuite. Et puis, pourquoi toutes ces critiques ? Après tout, cet argent va générer plus d’impôts pour la France. Donc les politiques devraient plutôt être contents, non ? C’est très étrange, tout ça… Même si j’arrêtais ma carrière aujourd’hui, je pourrais très bien vivre jusqu’à la fin de mes jours ».
Guardiola ou Messi, qui l’a fait déguerpir du Barça ? « Encore aujourd’hui, je me demande d’ailleurs ce qu’il s’est passé. J’ai beaucoup appris là-bas, notamment que, dans le football, tout pouvait très vite changer. Moi, où que j’aille, je fais mon job. Mais si un club m’achète et ne me fait pas jouer, c’est son problème, pas le mien. Peut-être que, quand une personne se décidera à ouvrir sa bouche, on comprendra ce qu’il s’est passé. Cette personne, bien sûr, c’est Guardiola. Moi, je dirai juste une chose : un plus un, ça ne fait pas onze, ça fait deux… C’est simple, non ? »
Quel entraîneur l’a fait le plus progresser ? « De Fabio Capello (à la Juventus Turin) et José Mourinho (à l’Inter Milan). Capello pour la discipline et la mentalité. Mourinho, parce qu’il est d’une nouvelle génération “vierge” des méthodes de… Capello. Capello, il est plus old school. Travailler dur, avoir une discipline de fer, bosser la tactique. Mourinho est le même sur le fond, mais il est plus jeune et a une approche différente ».
Le grand Zlatan a-t-il seulement une idole ? « Muhammad Ali. Ce que j’adorais chez lui, c’est qu’il disait à l’avance ce qu’il allait faire, comment il allait battre un adversaire. Il parlait, il faisait. C’est mieux que tous ces gens qui parlent et qui ne font rien derrière. Ou que ceux qui font et qui parlent après. Dans le football, le seul joueur qui pouvait m’amener à allumer la télé le soir pour regarder du foot, c’était Ronaldo. Ce qu’il réalisait était merveilleux ».