Défaite pour la 7e fois consécutive sur la pelouse de Brest, l'ASSE peine à redresser la barre. Pour Pierre Ménès, le responsable n’est autre que Claude Puel, dont les choix forts ne font plus leur effet.
Si la défaite frustrante dans le derby à Lyon avait laissé entrevoir du mieux avant la trêve internationale, l’AS Saint-Étienne est retombé dans ses travers ce samedi. Les Verts ont fait pale figure sur la pelouse de Francis-Le Blé, battus 4-1 par une équipe brestoise joueuse. Avec sept défaites de rang, les protégés de Claude Puel ont égalé la pire série de l’histoire du club en Ligue 1 et pointent à une inquiétante 16e place, à seulement 2 points du barragiste Lorient. Sur le plateau du Canal Football Club, Pierre Ménès a déj)à pointé du doigt la responsabilité de l’entraîneur. Le journaliste a récidivé dimanche soir sur son blog.
« La méthode Puel touche ses limites »
« Le fantôme de Saint-Etienne s’est fait exploser à Brest. (…) On va bien sûr insister sur la défense après ces quatre buts encaissés mais la vérité, c’est que les Verts sont lamentables à peu près partout. La méthode Puel touche ses limites avec cette 7e défaite consécutive. C’est bien joli d’avoir tenté le « pari jeunes », mais ce sera encore mieux si le club arrive à se maintenir en Ligue 1. Quand on se souvient de la première décision forte de Puel - envoyer Ruffier à la cave - et qu’on voit aujourd’hui le niveau de Moulin, qui n’a jamais été titulaire, a 35 ans et qui en plus se retrouve propulsé capitaine, on se dit que quelque chose ne va pas. Comme je l’ai dit au CFC samedi, Ruffier à un Moulin dans chaque orteil. Mais bon, j’imagine que cela ne suffira pas pour qu’on le revoit. Et la très pénible série de Sainté risque de durer… » S'ils souhaite redresser la barre, Claude Puel va devoir faire de nouveaux choix forts.