Considéré comme l'un des bons coups du recrutement stéphanois, Steed Malbranque raconte ses souvenirs de la Premier League et ses ambitions pour cette saison. Extraits.
Steed, tu n’es pas encore revenu dans le détail sur les conditions de ta venue à l’ASSE. Qui t’a réellement convaincu de porter le maillot vert ?
Le coach, Christophe Galtier. Je l’ai eu plusieurs fois au téléphone en peu de temps, son discours m’a aussitôt plu. Nous avons énormément échangé sur l’organisation tactique qu’il souhaitait mettre en place . Sa façon de voir les choses me convenait.
Beaucoup de joueurs, partis tenter leur chance à l‘étranger, reviennent aujourd’hui en France. Quelle en est la raison selon toi ?
J’entends souvent dire que c’est une question d’âge, mais il ne faut surtout pas se focaliser là-dessus. Ce n’est pas parce qu’on dépasse la trentaine, qu’on est trop vieux, qu’on ne joue plus dans son club et qu’on décide, comme ça, de rentrer en France dans une sorte de préretraite.
En Angleterre, t’arrivait-il de suivre les résultats de Ligue 1 et le parcours de l’ASSE ?
Je ne vais pas raconter n’importe quoi, je n’étais vraiment pas tous les week-ends devant ma télé pour savoir qui était en tête du championnat. Mais, de temps en temps, je regardais Jour de Foot. Je suivais la Ligue 1 d’assez loin. En plus, il faut bien comprendre qu’en Angleterre, il n’y a que le championnat anglais qui compte. Rien d’autre. La culture du foot y est vraiment très forte.
Ton expérience te permet-elle de jouer un rôle auprès des jeunes ?
Autant être clair, mon tempérament n’est pas celui d’un aboyeur. Y compris dans le vestiaire. Mais je pense pouvoir apporter quelques conseils à certains jeunes sur le terrain. Ma force est plutôt d’être un leader.»