À dix jours de la fin du Championnat, l’heure est aux premiers bilans pour les Olympiens. Alou Diarra revient pour Le 10 Sport sur cette saison mouvementée…
Le pire a été évité en cette fin de saison, le maintien est assuré... On va dire que cet objectif a été atteint… (Il soupire) Ça fait mal parler de ça quand on joue à l'OM. Mais c'est une réalité, il ne faut pas se mentir. On n'avait pas fait le nécessaire avant pour assurer le maintien mathématiquement, désormais c'est chose faite.
Maintenant, on peut dire que l'OM est vacances… Non, on doit montrer un visage honorable en restant concentrés jusqu'au bout. Et puis il y a des joueurs qui jouent leur place à l'Euro. C'est une source de motivation pour cette fin de saison.
Finalement, l'OM n’est-il pas à sa place dans ce milieu de tableau ? Non, on pouvait faire mieux. Sur certains matchs, on a manqué d'humilité. De réussite aussi. Même si physiquement, ça n'a pas été évident en jouant sur tous les tableaux… Mais on pouvait faire beaucoup mieux. Voilà, je pense que cette saison sera bénéfique pour tous. On y a beaucoup appris. J'espère qu'on méditera pour bien repartir la saison prochaine parce qu'il y a des choses à corriger…
Vous serez donc bien à l'OM pour la reprise cet été, quel que soit l'entraîneur ? Ben, il est encore trop tôt pour en parler. Mais moi, j’ai un contrat avec Marseille (jusqu’en 2014) et j'ai envie de l'honorer. Je me sens très bien dans ce club.
Il faut en tirer les leçons pour la prochaine saison ? Bien sûr. Si on veut jouer sur plusieurs tableaux, on aura besoin de renforts. Cette année, il aurait fallu deux équipes, un effectif doublé. On n'a pas pu le faire, faute de moyens. Après, tout dépend des objectifs fixés en début de saison.
L'OM aurait-il dû « lâcher » certaines compétitions ? Non, en portant ce maillot, on se doit de gagner et de remporter tout ce qu'on peut. Après, il ne faut pas voir que le négatif. On ne finit pas cette saison bredouille non plus. On a le Trophée des Champions et la Coupe de la Ligue en poche, plus un quart de finale de Ligue des Champions, ce qui est remarquable pour un club français. Malheureusement, on n'a pas pu être régulier et montrer un beau visage en Championnat.
Cette période, avec notamment cette série noire de 13 matchs sans victoire, restera-t-elle à jamais gravée dans votre mémoire ? Dans celle de tout le monde, je pense ! Mais en tant que professionnel, il faut toujours s'attendre à n'importe quelle situation, même à la pire. J'ai déjà joué dans des clubs plus modestes qui jouaient le maintien. Je connais ça. Dans ces moments-là, il faut continuer à travailler, croire en ses forces et surtout faire beaucoup d'efforts.
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