Au cœur de l’accord entre la LFP et l’AS Monaco, Frédéric Thiriez a réagi suite au courrier signé par sept clubs français.
Comme l’a révélé Le Point, sept clubs de Ligue 1 ont attaqué la LFP par le biais d’une lettre suite à l’accord trouvé entre la Ligue et l’AS Monaco concernant le siège social du club de la Principauté : « Il est évident qu’un versement forfaitaire de 50 millions d’euros permettant de mettre un terme "définitif" au litige avec l’AS Monaco est très insuffisant et lèse les intérêts des clubs professionnels. » Après l’AS Monaco, Frédéric Thiriez a répondu par le biais d’une lettre envoyée aux clubs de L1 et de L2, que s’est procurée L’Equipe.
« UNE MISE EN CAUSE INACCEPTABLE »
« Que cinq clubs (OM, Lille, Lorient, Montpellier et Caen, membres du conseil d'administration de la LFP) opposés à cette solution aient été mis en minorité lors du vote, après avoir pu exprimer largement leur point de vue, ne les autorise pas aujourd’hui à jeter le discrédit sur la régularité des procédures suivies. Il s’agit là d’une mise en cause inacceptable de l’intégrité du bureau, du conseil d'administration et de son président. Dire par exemple aujourd’hui qu’il eut fallu appliquer les procédures de vote applicables aux matières économiques alors que l’article 1er de notre règlement intérieur dit exactement le contraire est confondant. »
« DES MOTIFS PUREMENT FINANCIERS »
« En vérité, je constate avec tristesse que les motifs de contestation sont, en fait, purement financiers (…) En réalité, ce qu’ils veulent en semant le désordre et la confusion, c’est faire pression avant la discussion sur la répartition des fonds versés par Monaco afin d’être favorisés au détriment des autres clubs. Cette position mercantile et irresponsable ne pourra empêcher l’application d’un accord dans lequel la Ligue est dorénavant pleinement engagée avec l’appui d’une forte majorité des élus, l’avis favorable du président de la FFF, et qui a été approuvé à la fois par les pouvoirs publics français et la Principauté de Monaco. »