Alors qu'ils avaient le match en main, les brésiliens se sont inclinés face aux Pays-Bas (1-2). Comme en 1998 ou en 2006, c'est sur coup de pied arrêté que la sentence est tombée.
Ca a débuté par un but de Robinho, bien servi par Lucio, à la 10ème minute de jeu. Le Brésil maîtrisait alors la première période. Et puis ça s'est gâté à la 53ème lorsque Felipe Melo a inscrit un but contre son camp remettant en scène la fougue hollandaise. Et puisque s'était écrit, les Pays Bas ont inscrit un nouveau but à la 68ème par ce diable de Sneijder de la tête sur corner. Preuve une fois de plus que c'est dans cet exercice là que le Brésil, Dunga ou pas, peut être pris à défaut. Les buts de Zidane en 1998 ou celui d'Henry en 2006 en sont les exemples.
Face à l'ultra-motivation des Oranje, les simulations de Robben et les fautes à répétition de Van Bommel (même pas de carton jaune), le Brésil n'est plus le Brésil. L'arbitre n'est pas à la hauteur et certains joueurs sombrent dans l'énervement primaire. La semelle de Felipe Melo sur Robben est plus qu'inutile. En revanche, le carton rouge qui suit est logique. A ce moment là, le Brésil vient de tout perdre, sa joie de jouer et sa soif de gagner...