Les etrangers maltraites au Real
La rédaction

Cette semaine, Robinho et Cicinho, sont montés au créneau pour soutenir leur compatriote Kaka et dénoncer l'acharnement subi par les joueurs étrangers au Real Madrid. Témoignages fracassants.

Le Real Madrid serait-il un club xénophobe ? Ou du moins serait-il impitoyable avec ses joueurs étrangers quand la situation sportive du club est délétère ? C'est en tout cas ce qu'affirme Robinho dans une entrevue accordée à Marca, prenant notamment la défense de son compatriote Kaka, cible des critiques. « Ce qui se passe actuellement au Real Madrid n'est pas nouveau », assure l'ancien madrilène, aujourd'hui à Santos. « Quand les choses se passent mal, on rejette toujours la faute sur les joueurs étrangers. Ce que subi Kaka, il m'est arrivé exactement la même chose ». Et Robinho n'est pas le premier à dénoncer ce traitement particulier envers les joueurs étrangers au Real Madrid.

Cicinho : « Partir du Real, une délivrance » En début de semaine, Cicinho, lui aussi passé par la maison blanche et transféré à la Roma l'été dernier, tenait le même discours. « Au Real Madrid, il y a une tendance à maltraiter les étrangers. Regardez comment ils traitent Kaka ? Comment il est controversé alors que c'est le meilleur joueur du monde ? Partir du Real pour aller à la Roma a été une délivrance pour moi. A Madrid, je me sentais prisonnier », confesse-t-il. « C'était invivable intérieurement. Le problème n'était pas le public mais ce qui se passait dans le vestiaire. L'ambiance au Real est pesante et c'est exclusivement de la faute du groupe de joueurs espagnols ».

Le Raùl Madrid Et le principal coupable pour le latéral droit brésilien, c'est Raùl. « Raùl a tous les privilèges au Real. C'est lui qui décide qui joue ou qui ne joue pas. Ce n'est pas le Real Madrid mais le Raùl Madrid. Heureusement je ne fais plus partie de cela », se réjouit Cicinho. « Pourquoi Raùl ne fais plus partie de la sélection espagnole ? Parce qu'en sélection, ils veulent des joueurs qui ont un bon caractère. Et pour les espagnols, Raùl ne l'a pas ».Les Brésiliens savent aussi tacler à la gorge quand ils veulent.