Retrouver le Real demain met visiblement des étoiles plein les yeux à tout l'Olympique Lyonnais. Aulas, Toulalan, Cris ou Boumsong en tête. Un génie pour exaucer leurs trois voeux ?
Premier voeu: Toulalan veut un 3-0, Boumsong un 5-4 ! A force de leur rappeler que les deux dernières fois où le Real Madrid s'est déplacé à Gerland, il est reparti comme il était venu, avec zéro points (deux défaites 3-0 et 2-0) les Lyonnais en ont perdu tout sens de la réalité. Quand on demande à Jérémy Toulalan quel score il souhaite pour ce match aller, Toul' réclame ni plus ni moins qu'un 3-0 ! Avec même une pointe de condescendance dans ses propos: « C'est une bonne chose d'affronter un grand club mais je ne m'arrête pas au nom de l'adversaire. Le tout est de passer. Le reste m'importe peu ». Et Boumsong d'être aussi fou que son partenaire, annonçant même neuf buts au cours de la partie... « On ne jouera pas pour prouver quoi que ce soit, mais pour gagner. Si on en prend 4 et qu'on en met 1 de plus, ça me va ». Quelqu'un pour leur rappeler que c'est le Real qui compte deux Ballons d'Or, et qui a piqué leur meilleur joueur cet été ? Deuxième voeu: Juninho de retour... comme joueur ! Källström, Ederson, et surtout son successeur Miralem Pjanic doivent apprécier. Cris réclame, dans le Progrès, réclame en effet à corps et à... cris, le retour de Juninho comme joueur au sein de l'OL. Comment ne pas savoir tirer un trait sur le passé. « Il a envie de revenir ici comme joueur, avant de vanter les mérites de son ancien coéquipier. C'est un joueur comme lui qui nous manque. Dans le vestiaire, c'était un leader, et sur le terrain, il se montrait intraitable. » Et Zidane, ce serait pas mal aussi non ? Troisième voeu: Aulas veut un monde parfait Jean-Michel Aulas vit au pays des Bisounours. Un monde où tous les clubs auraient les mêmes droits, les mêmes règles. Où la France serait l'égal des autres plutôt qu'être la seule à se serrer la ceinture pour présenter un bilan comptable positif. Dans El Pais, le patron de l'OL dénonce « une bulle spéculative qui n'a pas encore éclaté. » Ses solutions ? « Un plafond pour les commissions et le nombre de transferts auxquels participent les agents. La deuxième règle doit être de mettre un plafond au nombre de joueurs professionnels que peut avoir un club. » On lui souhaite du courage pour convaincre les gros du football mondial. Mais JMA rêve aussi d'un monde où l'on laisserait Claude Puel tranquille. Quitte à faire tous les sacrifices, y compris le sien. « Quand les gens crient Puel démission, c’est comme s’ils criaient Aulas démission ! Claude Puel est the right man at the right place, il fait un excellent travail sur tous les plans » A notre tour de faire un rêve, que tout ce beau monde ouvre les yeux.