Si vous habitez Paris et que vous souhaitez croiser des Brésiliens ce soir, suivez le guide. Et promis, on ne passera pas par le Bois de Boulogne?
L’Arc, 12 rue de Presbourg, Paris XVI
Possibilité de croiser un Brésilien : 70%
L’Arc est la boîte de nuit qui réunit le plus d’argent et de belles filles au m2, allez comprendre. Pas étonnant dans ce cas que de nombreux footballeurs y fassent des apparitions plus ou moins remarquées. L’une des attachés de presse de L’Arc ne s’est d’ailleurs pas offusquer lorsqu’on lui a parlé de Nenê. Pour elle, pas de doutes, ça ne pouvait être que le footballeur brésilien du PSG : « Nenê ? Oui, il est venu dimanche soir avec Claude Makelele. D’ailleurs, ils ont passé la soirée avec Puff Daddy. » Une proximité avec les footballeurs que L’Arc doit surtout à son directeur, un certain Logan (un comble quand on voit les voitures garées devant l’établissement), qui entretient d’excellentes relations avec eux… Ce soir, la société Goodwill, spécialisée dans l’aviation d’affaires et qui assure le transport de nombreuses équipes de L1, y fêtera ses dix ans. Et selon nos informations, il ne devrait pas y avoir que des joueurs Brésiliens…
Le Brésil tropical, 36 rue du départ, Paris XV
Probabilité de croiser un Brésilien : 0%
Une soirée au Brésil Tropical, en face de la gare Montparnasse, vous apprendra une chose : vous méfier des évidences. A l’intérieur, on est loin de l’ambiance du carnaval de Rio et ce n’est pas David, un client régulier qui nous contredira. Un témoignage poignant : « L'équipe du Brésil au Tropic ? Jamais de la vie... Quand t'as de l'argent, tu viens pas ici ! Surtout si t'es un joueur de foot. Ces mecs là ont du goût, ils veulent de la bonne musique et les filles qui vont avec. Ici, c'est un autre standing ! Je peux vous le dire, je viens presque tous les week-ends. Pourquoi je viens ? Parce que c'est sympa, bonne ambiance et que je connais tout le monde. C'est pour ça que je peux vous dire que y'a jamais de footeux ici. Ah, si ! Je crois qu'une fois, y'a un type qui jouait à Marseille qu'est venu. Son nom ? J'en sais rien. Je me souviens juste que les nanas n'en pouvaient plus, comme d'hab' dès qu'il y a un footeux dans la place... Ah ouais, dès qu'ils sont dans une soirée, c'est fini pour nous. Ils sont pas forcément plus bogosses que nous, mais l'oseille, ça fait la différence. D'ailleurs, je me demande vraiment comment ils font pour la faire, la diff’, sur le terrain quand la veille ils ont pris cher en soirée... Parce que je peux vous dire qu'ils sont beaucoup à sortir. Et pas que les Brésiliens ! »
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