L'Algérie débute son Mondial dimanche face à la Slovénie. En attendant, tout le pays est en effervescence et croit aux chances des Fennecs.
A quatre jours du match déjà décisif face à la Slovénie, les supporters algériens restés au pays sont plus que jamais convaincus d'un bon résultat de leurs protégés. Et ce, en dépit des deux gifles reçues face à la Serbie et à l'Eire (0-3). Pour preuve de l'optimisme régnant à Alger, Oran, Constantine ou Sétif, des milliers de drapeaux et de fanions à l'effigie des Bougherra, Matmour ou encore Yahia et Yebda sont suspendus aux balcons des appartements.
Prêts psychologiquement
Cantonnés à un rôle de faire-valoir depuis plus de vingt ans sur la scène continentale, les Fennecs font partie désormais des cadors africains. Considérée comme une équipe "courageuse, qui n'abdique jamais" par le grand Fabio Capello, la génération "Ziani"espère réaliser ce qu'aucune autre auparavant n'avait pu concrétiser. Consciente de l'énorme attente qui pèse sur leurs épaules, les protégés du sélectionneur Rabah Saâdane sont prêts "psychologiquement" comme nous l'a confirmé un haut responsable algérien, présent en Afrique du Sud. "Tout le monde a cette envie de bien-faire qui peut nous permettre de renverser des montagnes. Nous ne sommes ni le Brésil, ni l'Argentine, mais notre équipe a du coeur et du talent à revendre".
La Slovénie se méfie
Interpellé en marge de leur entraînement, un proche du sélectionneur slovène s'est voulu catégorique. "L'Algérie est à prendre très au sérieux. Ces mauvaises prestations ne sont pas révélatrices de son réel niveau de
jeu
. Contre les Fennecs, nous jouerons une mini-finale. Je suis persuadé que le vainqueur se qualifiera au second tour".