Leproux Dassier LEtat durgence
La rédaction

PSG-OM. Deux clubs, avec deux soi-disant présidents, qui touchent le fond. Robin Leproux le premier. Il déclarait déjà, il y a quelques semaines, l'état d'urgence. Un cri du c'ur pour sauver ce pauvre soldat PSG...

Je me demande ce qu'il peut bien déclarer, désormais, après cette défaite face à l'ennemi marseillais (0-3 !) J'étais à ce match. J'ai également été en zone mixte, après la rencontre. Et j'ai vu l'inadmissible : Robin Leproux félicitant Mamadou Niang, pendant un long moment. Quel est ce président qui se permet de saluer son pire ennemi, en souriant, après s'être fait humilier sur SA pelouse, devant SON public ? Je me répète : inadmissible !

Tout autant que la prestation des joueurs sur le terrain. Beaucoup ont vu des motifs de satisfaction dans le match face à Toulouse (victoire, 1-0). Je n'ai rien vu de cela. Ce mois de février était décisif pour le PSG. A la vue des résultats, on ne peut que s'inquiéter pour la suite. Oui, ça va être très, très compliqué. Mais comme je l'ai déjà évoqué dans ces colonnes : tout ça n'est que l'héritage de Paul Le Guen. Le JDD a révélé, la semaine dernière, que Claude Makelele aurait pu venir une saison plus tôt. Paul Le Guen a refusé, car Makelele est un joueur de caractère. Sauf que Makelele, il y a deux saisons, c'était autre chose...

DE SON COTE, JEAN-CLAUDE DASSIER a fait dans la démagogie. Et même dans ce domaine, il ne parvient à être crédible. Il est tellement faux, tellement grotesque. Il a soutenu ses supporters qui ont refusé de se rendre au Parc des Princes, dimanche dernier, pour le Clasico. En prenant soin de livrer quelques phrases populistes, qui n'ont fait que mettre un peu plus d'huile sur le feu entre les deux clubs. Monsieur Dassier, plutôt que d'essayer d'être l'ami des supporters, réglez les problèmes relationnels entre José Anigo et Didier Deschamps.

Des problèmes, les institutions du football français en ont également. Pourtant, tout prêt de nous, certains avancent. Une nouvelle loi vient d'être votée en Italie pour suspendre les joueurs tenant des propos diffamatoires. Un mot de trop et une commission peut vous sanctionner, images à l'appui. Ça éviterait les débordement que nous avons pu avoir, notamment du côté de Nancy, sans vouloir stigmatiser ce club que j'apprécie, mais qui a parfois dérapé cette saison.

DERAPAGE. VOILA UN TERME que connait très bien Pascal Praud. L'homme qui, d'un commun accord avec lui-même, s'est fait virer du FC Nantes, après lui avoir fait tant de mal. L'homme qui a donné des leçons à tout le football français pendant des années, lui qui n'y connait pratiquement rien ! Il laisse les Canaris dans un sale état. Mais la bonne nouvelle, dans tout cela, c'est qu'on ne l'entendra plus dire des bêtises ça et là. Et j'espère bien ne plus le voir traîner autour d'un terrain de football.