Le bus de la sélection togolaise a été mitraillé par des rebelles armés à la frontière congolaise. Plusieurs membres des Eperviers ont été touchés dont certains dans un état grave. Le bialn est très lourd : 4 morts. Le Togo rentre chez lui. Drame en marge de la CAN qui débute le 10 janvier en Angola. Le bus de la sélection togolaise a ainsi été mitraillé par des rebelles armés à la frontière entre le Congo et l’Angola. Les Eperviers revenaient d’un stage au Congo. «On venait de passer la frontière. On avait fait les modalités et on était entouré de l’armée puis un mitraillage nourri a surgi Cela a duré un bon quart d’heure. Je suis choqué.On pleure et on remercie Dieu. Prendre des balles pour un match de foot, c’est dégueulasse», a réagi sous le coup de l’émotion le Nantais Thomas Dossevi sur l’antenne d’Infosport.
Escorté par l’armée locale, le bus des Togolais a été conduit vers l’hôpital le plus proche. Plusieurs blessés seraient à déplorer au sein de la sélection togolaise dont certains joueurs. Le gardien de but de Pontivy, Kodjovi Dodji Obilalé, serait ainsi dans un état grave. Le défenseur de Vaslui (Roumanie), Serge, Akakpo, a, lui, été atteint par une balle dans le dos. Très loin désormais de toute considération sportive, les Togolais pourraient renoncer à participer à la CAN. Les Forces de Libération de l’Etat du Cabinda/Position Militaire ont publié un communiqué dans lequel elles revendiquent l’attentat contre le bus des joueurs togolais.