Cristiano Ronaldo, qui se remet doucement de sa blessure à l’arcade sourcilière il y a 8 jours, n’a pas avancé sur le dossier de sa prolongation au Real Madrid. Pour au moins trois bonnes raisons.
Aucune rencontre avec ses dirigeants depuis septembre Si, comme vous le révélait Le 10 Sport actuellement en kiosque, le clan Ronaldo a eu deux rendez-vous avec les dirigeants du PSG depuis cet été, rien n’avance avec ceux du Real Madrid. La priorité du joueur reste son actuel club mais force est de constater que rien ne bouge en ce sens. Malgré l’intérêt sous-jacent du club parisien, le Real n’a pas l’air d’avoir envie de combler les désirs de sa star. Selon El Confidencial, aucune rencontre entre son agent Jorge Mendes et les dirigeants madrilènes n’a ainsi eu lieu depuis le 1er septembre. Le président Florentino Perez et son directeur général José Angel Sanchez n’auraient donc pas levé le petit doigt.
Droits d’image, un souci rédhibitoire On le sait depuis quelque temps, Ronaldo aimerait inclure dans son hypothétique prolongation de contrat à Madrid une clause lui octroyant l’intégralité des droits d’image. C’est un principe qui se fait déjà au FC Barcelone mais le Real a toujours refusé d’y accéder. Selon les dernières indications, ce n’est pas un dossier qui est prêt d’avancer même pour retenir CR7. Les dirigeants du Real craignent en effet que ce cas fasse jurisprudence ce et que tous les autres « gros joueurs » du club veuillent également s’engouffrer dans cette brèche pour quémander ces mêmes privilèges. Cela pourrait coûter cher au Real, qui a donc balayé cette possibilité avec force.
Le Real tranquillisé par sa clause libératoire Arrivé au Real Madrid à l’été 2009, en même temps que Kaka et Karim Benzema, Cristiano Ronaldo a le temps de voir venir. Sous contrat jusqu’en 2015, la star portugaise peut rester sereine mais la patience d’une star de ce calibre n'est pas éternelle. Les dirigeants du Real, habitués à gérer les egos depuis la nuit des temps mais encore plus depuis la période des Galactiques, le savent mieux que quiconque. Armés de cette épaisse expérience, ils semblent donc sereins sur ce dossier, d’autant qu’ils seraient tranquillisés par la clause libératoire de Ronaldo à hauteur d’un milliard d’euros. D’après El Confidencial, ils ne seraient disposés à discuter sur son cas qu’à partir de 200M€, soit deux fois plus qu’il y a trois ans.