Voilà un chiffre que digèreront mal les supporters d’Arsenal. Après la fronde des petits porteurs lors de l’Assemblée Générale du club, c’est aujourd’hui la masse salariale qui fait tiquer l’opinion.
Arsène Wenger s’est toujours réfugié derrière la gestion financière impeccable du club pour justifier le relatif manque d’ambition et l’absence de résultats. Aujourd’hui, selon The Sun, cet argument pourrait être battu en brêche.
Une masse salariale énorme
1 millions de Livres (1.2 millions d’euros). C’est la différence de dépenses en masse salariale entre Arsenal et Tottenham. Pour faire simple, les Gunners dépensent un million de plus…par semaine pour payer les salaires de ses joueurs. Une différence de 52 millions par an qui choque lorsque l’on sait que les deux équipes se suivent au classement. La saison passée, Arsenal a terminé troisième de Premier League et son ennemi juré quatrième. Questionné à ce sujet, Ivan Gazidis, président délégué d’Arsenal, a rétorqué que son club s'est qualifié pour la Ligue des champions, lui.
Un argument un peu facile, surtout que Tottenham avait gagné son billet pour la C1 et que seule la victoire de Chelsea, face au Bayern en finale, l’a empêché d’y participer. The Sun ajoute aussi que pour que cette différence énorme se justifie par la participation à la grande coupe d’Europe, il faudrait que les Gunners…la gagnent.
Des salaires anachroniques
Que la masse salariale des Gunners soit de 180 millions d’euros n’est pas si choquant en soi pour un club qui souhaite briller au plus haut niveau, mais ce qui interpelle est la répartition des salaires, et notamment ceux versés à des joueurs qui ne foulent plus les terrains depuis un bon moment. Parmi eux, deux ex-pensionnaires de Ligue 1. En effet, Marouane Chamakh et Sébastien Schillaci touchent environ 185 000 euros par semaine, de même que Johan Djourou, autre disparu des feuilles de matchs des Londoniens.
Après 13 journées, Arsenal est 6ème, à égalité avec Tottenham, devancé par West Bromwich Albion et Everton. Les supporters vont finir par perdre patience et c’est Wenger, relativement épargné jusqu’ici, qui pourrait se retrouver en première ligne.