Le 10 un sacré numéro
La rédaction

J'ai encore vécu une semaine extraordinaire. Et je suis fier de travailler pour le 10 Sport. Car les numéros 10 nous ont une nouvelle fois régalé ! Pour ceux qui s'interrogent encore sur l'appellation '10 Sport', vous n'avez qu'à ouvrir les yeux chaque week-end.

Un but sur trois est l'oeuvre ou l'inspiration d'un numéro 10. Wayne Rooney... Quel joueur. Quel numéro 10 ! Encore deux buts inscrits mardi soir, face à West Ham (3-0). Il prend une telle envergure qu'avec lui, Manchester United a quelque chose à faire en Premier League mais également en Ligue des champions. Et que dire de l'équipe d'Angleterre. J'en fais mon favori pour la prochaine Coupe du Monde. Il n'est pas le seul numéro 10 a briller. Hatem Ben Arfa. Je le défends depuis le début. Beaucoup de lecteurs et d'internautes me l'ont reproché au travers des différents débats que nous avons pu avoir sur mon blog (le10sport.com). Des discussions animées et passionnantes au cours desquelles je n'ai cessé de mettre en avant le talent de ce joueur. Il doit confirmer, j'en conviens, mais dans ses dribbles, je ne peux m'empêcher de voir la marque des plus grands.

Cette folle semaine a également été celle de l'Olympique Lyonnais. Quel bonheur de voir enfin le vrai Lyon ! Et encore, je pense que nous n'avons pas vu le meilleur de cette équipe. Pour cela, j'aimerais que Claude Puel prenne des risques. Moins de frilosité dans ses choix pourraient délivrer les Gones. Je veux voir Gomis et Lisandro en attaque, Michel Bastos et Govou sur les côtés. Et pas seulement contre les mal classés. Car face à ces équipes, en permanence sur le reculoir et avec des consignes ultra-défensives, il est très difficile d'exploiter ce potentiel offensif. Résultats : des matches nuls, fades, parfois catastrophiques. Mais dès lors qu'arrive l'Europe, Lyon monte en régime et se révèle au grand jour. Pressing très haut avec agressivité au milieu du terrain, solidité et (presque) sérénité défensive. Et le secteur offensif, autour de Lisandro, se charge du reste. Vraiment, je crois en cet Olympique Lyonnais. Il sera présent dans ce fabuleux sprint final qui nous attend. Lyon, Marseille, Lille et Bordeaux vont se battre jusqu'à la dernière journée. 

Dommage pour Montpellier, qui accuse le coup. La faute, je le disais il y a peu, au manque d'ambition des joueurs de René Girard. Je ne les enterre pas mais à marteler qu'ils ne jouaient pas le titre, ils s'en sont eux-même écartés. Mais le véritable grand absent de cette course infernale reste bien évidemment... le PSG. Quelle tristesse. La dernière victoire sur Toulouse (1-0) ne m'a pas redonné confiance. Il ne s'est rien passé. Et je crains beaucoup pour Paris, dimanche, face à l'OM. Cette fin de saison risque d'être compliqué. Très compliqué. Et pour en débattre, comme vous êtes chaque semaine plus nombreux à le faire, je vous donne rendez-vous le 12 mars prochain, sur le 10 Radio. Jacques Péridon ne sera plus qu'un nom. Détracteurs, à vos agendas : votre moulin à parole arrive !