Après sa victoire à l'arrachée face à Hull City hier soir (2-1), Arsenal se retrouve en tête de la Premier League à égalité avec Chelsea et devant Manchester United (un match en moins chacun). Pourtant, les hommes de Wenger n'ont pas pris le moindre point face à leurs adversaires directs.
Peut-on être champion de son pays sans avoirneserait-ce qu’accroché une seule fois l’un de ses concurrents directs pour le titre ? Cette question Le bilan des Gunners face à Manchester United etChelsea est sans appel : 10 buts encaissés pour seulement deux buts marqués. Après les 24eet 25e journées, toutes deux perdues face à Man.U (1-3) et Chelsea(0-2), on pensait qu’une nouvelle fois, les « baby Gunners » allaient se révéler trop tendre pour remporter le titre.
Une incroyable machine à marquer
Sans ces quatre défaites, la Premier League serait quasiment pliée. A force de se focaliser sur les contre-performances face aux « gros », on en oublierait presque l’incroyable efficacité offensive le reste du temps avec pas moins de 17victoires toutes compétitions confondues, en ayant marqué trois buts et plus.Parfois beaucoup plus, comme contre Everton (6-1), Blackburn (6-2) ou Porto récemment (5-0). De tels scores avec une telle fréquence, on ne peut plus parler de coïncidence. Tout le monde s’accorde à dire que "Fabregas and co" offrent le jeu le plus léché d’Europe. Ils leur restent huit journées et un calendrier extrêmement favorable pour faire taire, enfin et pour longtemps, les sceptiques de la méthode Wenger.