La police angolaise et la CAF mettent le feu aux poudre
La rédaction

Quelle tension et surtout quelle incompétence ! Surexcités, une vingtaine de policiers angolais soutenus par une poignée d'officiels de la Confédération africaine de football ont fait preuve d'un excès de zèle et d'une agressivité disproportionnée.L’événement a eu lieu à l'encontre d'une trentaine de journalistes venus couvrir la séance d'entraînement des Fennecs, en fin d'après-midi, sur la pelouse du petit stade de l'Académie de Lobito, situé à une trentaine de kilomètres de Benguela. Totalement dépassés par l'afflux des médias, les forces de sécurité angolaises ont été à deux doigts de frapper deux photographes français et algérien, postés dans les tribunes. Que dire également de l'attitude irresponsable d'un officiel de la CAF, présent sur les lieux, et incapable de communiquer avec les policiers, en raison de la barrière de la langue. « C'est incroyable. On a l'impression qu'ils sont en train de jeter de l'huile sur le feu à deux jours d'un match qui s'annonce déjà explosif entre l'Algérie et l'Egypte. C'est une véritable provocation! » dénonçaient plusieurs journalistes algériens empêchés d'interviewer et de photographier les Fennecs au bout de seulement huit minutes, au lieu du quart d'heure autorisé. Qu'à cela ne tienne, en vrais professionnels, une dizaine de journalistes sont toutefois parvenus à arracher quelques mots et quelques sons aux très disponibles Hameur Bouazza, Mourad Meghni et Rabah Saâdane. Absent à la séance d'entraînement, le meneur de jeu des Fennecs, Karim Ziani, devrait pouvoir toutefois tenir sa place face aux Pharaons, jeudi soir. De même que le portier sétifien, Faouzi Chaouchi, qui malgré des douleurs au dos et au cou, insisterait auprès du staff technique pour garder les cages algériennes. Enfin, dernière nouvelle rassurante pour les protégés de Rabah Saâdane l'attaquant d'Istres, Rafik Saifi, s'est entraîné le plus normalement du monde. De bon augure...Quelques photos des Fennecs: