Manchester va-t-il réussir à déjouer le piège du Barça en finale de la Ligue des champions ? Un entraîneur croit connaître la recette pour faire tomber la bande à Guardiola.Steve McLaren, ancien sélectionneur de l’Angleterre et actuellement consultant pour la BBC, s’est penché sur le cas du Barça et a tenté de donner quelques clés sur la manière dont Manchester doit s’y prendre pour faire tomber la bande à Pep Guardiola. Isoler Lionel Messi et Sergio Busquets Pour Steve McLaren, le placement de Lionel Messi lors de la finale 2009 Barça-Manchester avait été une des clés de la victoire catalane. Positionné dans l’axe, il avait donné le tournis à la charnière Vidic-Ferdinand. Messi, désormais abonné à cette position, fera à nouveau face aux deux défenseurs mancuniens. Pour Steve McLaren, la clé pour gagner sera d’isoler Messi de la relation avec ses partenaires. Deuxième priorité, Sergio Busquets, « le joueur qui a le plus le ballon dans un match ». En empêchant cette rampe de lancement de fonctionner normalement, McLaren estime que le Barça pourrait se retrouver bien plus embêté dans son jeu.Renforcer le milieu de terrain pour aider Carrick « Michael Carrick était complètement perdu et Xavi, Iniesta et Messi pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient. » Pour embêter le Barça, densifier le milieu de terrain est la seule alternative pour empêcher aux deux milieux de faire circuler librement le ballon. Sir Alex Ferguson, qui avait aligné Carrick comme seul vraiment milieu défensif il y a deux ans, va devoir fournir un peu plus son entrejeu pour résister au duo Xavi-IniestaUn pressing de folie pour contre-attaquer sans réfléchir « Rooney et Chicharito devront être très costaud ce jour-là ». McLaren estime que les Mancuniens, pour avoir une chance, devront faire preuve d’une pressing terrible durant l’ensemble de la rencontre, rappelant qu’en 2009, ils avaient su le faire… dix minutes. Outre le pressing, exploiter la moindre contre-attaque à fond sera obligatoire. Avec une référence, Arsenal lors de son match aller en 8e de finale face au Barça. « Ils devront être braves, Arsenal a assumé le risque et a failli y arriver », conclut McLaren.