Deux énormes erreurs d'arbitrage ont très probablement fait basculer définitivement le cours des rencontres Allemagne-Angleterre et Mexique-Argentine. Sepp Blatter et Michel Platini vont-ils continuer à fermer les yeux sur l'arbitrage vidéo ?
Un ballon qui frappe la transversale, qui rebondit derrière la ligne de but. Une équipe qui est menée 2-1 et qui égalise à 2-2. Enfin qui croit, l’espace de quelques secondes, égaliser à 2-2 avant que l’arbitre de la rencontre ne leur signifie le contraire. Autre match, autres équipes, mêmes conséquences. Le score est de 0-0 et un joueur, hors-jeu de deux bons mètres, ouvre le score. Allemagne-Angleterre dans le premier cas, Mexique-Argentine dans le second. Dans ces deux exemples, l’erreur d’arbitrage a terriblement influencé le cours de la rencontre.
La solution à ces problèmes ? L’arbitrage vidéo, qui s’il ne peut pas tout résoudre dans le football, doit permettre de vérifier en à peine quelques secondes si un ballon a franchi, ou non, la ligne ou si un joueur est hors-jeu, ou pas. Sous prétexte d’équité entre le football professionnel et le football amateur, Platini défend coute que coute l’idée qu’il ne peut y avoir un football à deux vitesses où l’un aurait la vidéo et l’autre non. En gros, pour lui, l’enjeu ne doit pas prendre le pas sur le jeu. Malgré les incidents d’aujourd’hui, on n’imagine mal le Président de l’UEFA faire marche arrière. Après tout, si l’on accepte que des joueurs loupent des contrôles, des buts « tout faits » où même des penaltys, pourquoi exiger d’un arbitre, qui n’a pas le même maillot certes, mais la même passion, qu’il soit irréprochable. Il n’est qu’humain…