Selon nos informations, seulement une mineure partie du Conseil Fédéral, qui s'est réuni au siège de la FFF cet après-midi, serait favorable au licenciement de Raymond Domenech. Certains membres chercheraient désormais un motif de licenciement pour "faute grave".
A l'ordre du jour de la réunion du Conseil Fédéral au siège la Fédération française de football, on débattait de l'avenir de Raymond Domenech, ancien sélectionneur des Bleus, dont le CDD expirera le 31 juillet prochain. Cependant, « Ray » conserve, pour le moment, son CDI au sein de la Direction technique nationale (DTN). On sait que Fernand Duchaussoy, nouveau président intérimaire de la Fédération française de football (FFF), souhaite se séparer définitivement de Domenech. Lors de sa première conférence de presse, il a d'ailleurs précisé qu'il allait convoqué l'ancien sélectionneur. Une rencontre qui ressemble déjà à un entretien de licenciement. Problème: si c'est le cas, la FFF devra verser 2 millions d'euros d'indemnités à l'ancien sélectionneur.
La lecture de la lettre des mutins n'est pas une « faute grave »
Hors de question pour la majorité du Conseil Fédéral qui aurait refusé cette solution lors de la réunion de cet après-midi. En plan B, les membres du conseil chercheraient à licencier Domenech pour « faute grave » afin de ne pas lui verser d'indemnités. Aux yeux de la loi, ni la lecture de la lettre des mutins, ni la main de Thierry Henry justifient une telle faute. Il faudra donc trouver bien mieux. Dans le cas contraire, et s'il ne démissionne pas, Raymond Domenech continuerait à valider les diplômes d'entraîneur au sein de la DTN.